Depuis le début juin 2025, Lomé est le théâtre d’une montée de violences, initiée par des appels à manifester diffusés sur les réseaux sociaux. Bien que les organisateurs revendiquent une approche non violente, leurs injonctions à « se lever comme un seul homme » ont débouché sur des actes incontrôlés : jets de pierres, incendies, actes de vandalisme et blocages de routes. Ces exactions ont été largement documentées, parfois même filmées par leurs propres auteurs.
Étrangement, des ONG comme Amnesty International ou la FIDH ont publié de nombreux rapports dénonçant des actes de torture présumés sur des personnes interpellées, tout en passant sous silence la gravité des violences commises par des groupes de jeunes manifestants contre les forces de l’ordre, attaquées à coups de tessons de bouteilles et de barres de fer.
La prétendue neutralité de ces organisations est rapidement mise en question dès lors que l’on observe leur communication : en relayant des informations sans recoupement ni vérification, sans encadrer leurs soutiens ni mesurer la portée de leurs affirmations, elles manquent cruellement de discernement.
Ainsi, Amnesty International et ses relais ont troqué leur crédibilité contre le parti pris. Pendant ce temps, des vidéos diffusées en direct sur TikTok et Facebook ont montré des jeunes recevant des consignes codées sur les lieux et horaires de rassemblements, ainsi que sur les méthodes d’attaque contre les forces de sécurité à l’aide de cocktails Molotov et de substances dangereuses.
Dans ce contexte, qualifier ces événements de « mobilisation pacifique » relève soit de l’illusion, soit de la manipulation. La défense de la démocratie se fait dans le cadre des institutions, et non dans la rue au milieu des flammes et des violences urbaines.