Les Éperviers du Togo joueront leur avenir dans les éliminatoires du Mondial 2026 à Nouakchott en Mauritanie le 5 septembre 2025.
Le duel Mauritanie–Togo ne sera pas une simple étape du calendrier : il s’annonce comme un tournant décisif. Une victoire permettrait de relancer l’espoir, mais un nouvel échec plongerait définitivement le Togo dans l’oubli des qualifications.
Les chiffres sont implacables. Depuis le début de cette campagne, le Togo n’a toujours pas décroché la moindre victoire. Matchs nuls en série, points perdus et regrets accumulés : les Éperviers stagnent tandis que leurs adversaires directs avancent avec assurance. Chaque résultat nul est accueilli comme un soulagement, mais il ne suffit pas à combler le retard au classement.
Le plus inquiétant, c’est l’absence d’urgence autour de la sélection. Ni discours mobilisateur, ni pression visible. Pourtant, la vérité est simple : une nouvelle défaite signifierait la fin des rêves de Coupe du monde.
Les raisons sont connues : manque de réalisme offensif, erreurs défensives répétées, effectif encore jeune. Des explications légitimes, mais qui ne rapportent aucun point. Le haut niveau ne pardonne pas : il récompense les victoires et sanctionne les excuses.
Face à la Mauritanie, les hommes de Daré Nibombé devront montrer un autre visage. Plus qu’un plan de jeu, il faudra une intensité constante, de la rigueur et surtout cette volonté de renverser le destin. Le talent seul ne suffira pas : seule la détermination absolue peut faire la différence.
Si le Togo venait à s’incliner encore, il faudrait reconnaître l’échec d’un cycle et repenser le projet dans son ensemble. Mais avant ce constat amer, il reste une ultime chance. Trois semaines pour se préparer. Trois semaines pour prouver que les Éperviers ne sont pas là pour participer, mais pour exister.