La deuxième phase du projet de Gestion intégrée des ressources en eau dans le bassin du fleuve Mono (GIRE Mono Phase II) a été officiellement lancée le vendredi 10 octobre à Tabligbo, à l’est de Lomé.
À travers un atelier de mobilisation et de concertation, l’événement, mis en œuvre dans les communes Yoto 1, Yoto 2 et Yoto 3, a réuni les principales parties prenantes du projet. Le projet bénéficie de l’appui technique de l’ONG Partenariat pour le Développement Intégré et l’Environnement (PADIE) et du consortium Experts-Solidaires, avec un soutien financier de plusieurs partenaires français, notamment l’Agence de l’Eau Seine-Normandie (AESN), DELABIE, SIEP-Picardie, SIEP Secteur Régie et Rouen Métropole.
Dans la continuité des acquis de la première phase (2019–2022), cette nouvelle étape vise à renforcer la gouvernance locale et intercommunale de l’eau, préserver les écosystèmes à travers le reboisement des zones tampons, et promouvoir des pratiques agricoles durables pour accroître la résilience face au changement climatique.
Doté d’un budget global de 143,39 millions de francs CFA, le projet GIRE Mono Phase II s’étendra sur deux ans, d’avril 2025 à mars 2027, et bénéficiera directement à environ 50 000 habitants de la préfecture de Yoto.
Parmi les principales activités prévues figurent le reboisement de sept hectares supplémentaires le long des berges du fleuve Mono, la création de jardins scolaires agroécologiques, la construction de latrines écologiques (Ecosan), la mise en place d’un comité local de l’eau, ainsi que la formation des acteurs communaux à la gestion durable des ressources hydriques.
Le préfet de Yoto, le lieutenant-colonel Djossou Agossa, a salué la vision du président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, dont la politique environnementale place le développement local et durable au cœur des priorités nationales. Il a exhorté les différents acteurs à une implication totale pour assurer la réussite du projet.
De son côté, le maire de Yoto 1, Amégnonan Kossi, a insisté sur la nécessité de consolider les acquis de la première phase en renforçant la coopération intercommunale et l’engagement communautaire.
Le directeur exécutif de PADIE, Émile Atigakou, a rappelé les principales réalisations de la première phase et invité les participants à s’approprier le projet afin d’en garantir la pérennité.
La cérémonie s’est clôturée par une séance symbolique de reboisement sur les berges du fleuve Mono, marquant ainsi le démarrage effectif des activités de cette deuxième phase du projet GIRE Mono.
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