Le premier Conseil des ministres de la Vè République, tenu le vendredi 14 novembre 2025 sous la présidence de Faure Gnassingbé, a posé les bases d’une nouvelle orientation politique alliant justice sociale et modernisation économique.
Trois mesures phares ont été adoptées, confirmant la volonté de l’exécutif d’inscrire le pays dans un cycle institutionnel résolument tourné vers l’équité et la croissance inclusive.
La première décision, saluée par les organisations de défense des droits des personnes handicapées, instaure un crédit d’impôt destiné à encourager le recrutement des citoyens à mobilité réduite. Les entreprises qui embaucheront ces profils bénéficieront désormais d’allègements fiscaux proportionnels. Cette mesure vise à lever les obstacles persistants à leur accès à l’emploi et à traduire en actes concrets la politique d’inclusion sociale prônée par le gouvernement.

La seconde mesure porte sur le renforcement de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, reconnu comme un véritable moteur de croissance nationale. L’exécutif introduit en ce sens un dispositif d’allègement des droits d’enregistrement des marchés publics pour ces catégories. L’objectif : réduire les coûts initiaux souvent dissuasifs et favoriser la participation de nouveaux acteurs économiques aux opportunités offertes par l’État.
La troisième mesure concerne la filière agroalimentaire. Pour soutenir la production locale de viande, la provenderie, secteur clé de l’alimentation animale, sera exonérée de taxes à l’importation à partir de 2026. En abaissant le coût des intrants, le gouvernement entend améliorer la compétitivité des éleveurs et renforcer la souveraineté du pays en matière de production carnée—un objectif stratégique dans un contexte de préoccupations croissantes liées à la sécurité alimentaire.
Ces annonces s’ajoutent aux onze mesures sociales déjà en vigueur, dont l’exonération de la taxe sur les véhicules neufs, alignée sur les efforts nationaux en matière de protection de l’environnement. Ensemble, elles dessinent une politique cohérente qui conjugue équité sociale, développement durable et dynamisation économique.
En définitive, ce premier Conseil des ministres de la Vᵉ République envoie un message clair : celui d’un État déterminé à renforcer la dimension sociale de l’action publique tout en créant les conditions d’une croissance plus inclusive et durable.
