Affaire de viol de Grâce Koumayi : la version de la Gendarmerie nationale

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La Gendarmerie nationale a tenu à apporter des éclaircissements suite aux accusations portées contre elle au sujet de Grâce Bikonibidjaté Koumayi.

Plusieurs messages relayés sur les réseaux sociaux évoquaient des actes de viol et de traitements cruels, inhumains ou dégradants que la jeune femme aurait subis lors de son interpellation du 6 juin 2025, après sa participation à une manifestation non autorisée. Dans un communiqué officiel, la Gendarmerie a rejeté catégoriquement ces allégations.

Selon le communiqué, Grâce Koumayi a été interpellée le 3 octobre 2025 pour la diffusion de contenus audiovisuels jugés attentatoires à la sécurité intérieure de l’État. Ces messages, largement relayés en ligne, incitaient à la haine et à des actes criminels visant de hautes personnalités publiques.

Alors que la procédure judiciaire suit son cours, des rumeurs persistantes concernant des violences sexuelles et des sévices lors de sa première interpellation du 6 juin ressurgissent. La Gendarmerie rappelle que, malgré les charges retenues contre elle, l’intéressée avait été libérée dès sa présentation au parquet le 10 juin 2025, en même temps qu’autres personnes, après un simple rappel à la loi.

Le communiqué précise également qu’après cette libération, Koumayi aurait continué des activités qualifiées de subversives, notamment via des publications sur les réseaux sociaux et l’organisation de réunions publiques non autorisées.

Durant sa garde à vue au Groupement de Gendarmerie de Lomé, elle aurait reçu, tout comme les 31 autres personnes détenues (dont neuf femmes), la visite d’une délégation de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Selon la Gendarmerie, la délégation s’était alors dite satisfaite des conditions de détention. À aucun moment, ni lors de sa présentation au parquet ni devant le magistrat instructeur et ses avocats, Koumayi n’aurait évoqué de violences sexuelles ni de traitements dégradants.

La Gendarmerie nationale réaffirme son attachement au respect des droits humains et des procédures en vigueur. Elle invite par ailleurs la population à faire preuve de discernement face aux manipulations circulant sur les réseaux sociaux, et garantit que toute accusation sera examinée avec rigueur.

L’institution conclut en assurant que le Togo demeure un État de droit où la justice poursuit l’examen du dossier en toute sérénité.

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