Le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, s’est adressé ce mardi 2 décembre 2025 aux députés et sénateurs réunis en Congrès à Lomé. Cette intervention solennelle, désormais inscrite dans les exigences de la Cinquième République, offre au Chef du Conseil l’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée et d’annoncer les grandes orientations de l’action gouvernementale.
Dans un contexte marqué par la récente réforme constitutionnelle instaurant le régime parlementaire, Faure Gnassingbé a articulé son discours autour de cinq axes majeurs, présentés comme la nouvelle feuille de route de la gouvernance publique.
D’abord, il a insisté sur les enjeux liés à la Cinquième République. Selon lui, le passage à un régime parlementaire implique une appropriation collective, une adaptation des pratiques administratives et un renforcement de la stabilité institutionnelle. « La réforme constitutionnelle est un choix de maturité démocratique », a-t-il affirmé.
Ensuite, Faure Gnassingbé a rappelé que l’heure n’est plus aux intentions, mais à l’action. Il a souligné l’importance d’une administration plus efficace, capable de traduire les engagements publics en réalisations concrètes et perceptibles par les citoyens.
Le Président du Conseil a également mis en avant trois priorités qui guideront l’action gouvernementale :
protéger les populations face aux vulnérabilités économiques et sécuritaires,
rassembler les Togolais autour de la cohésion nationale,
transformer durablement l’économie par des réformes profondes et des investissements stratégiques.
Quatrième point essentiel : la clarté des engagements et la redevabilité. Il a exhorté les responsables publics à adopter une culture de transparence et de responsabilité. « Il ne s’agit plus d’annoncer, mais d’exécuter », a-t-il martelé, rappelant que l’efficacité gouvernementale constitue désormais un impératif républicain.
Enfin, Faure Gnassingbé a décrit la Cinquième République comme une « République d’équilibre, tournée vers l’avenir et protectrice de la démocratie ». Pour lui, ce nouveau cadre institutionnel doit permettre de renforcer les libertés, d’améliorer le fonctionnement des institutions et de consolider les principes démocratiques.
Cette adresse devant le Congrès intervient à un moment décisif de la vie politique nationale. Elle pose les fondations des prochaines actions gouvernementales et réaffirme la volonté du Président du Conseil de faire de l’efficacité, de la stabilité et de la transformation du pays les piliers de la gouvernance à venir.

