En vue des élections sénatoriales prévues le 15 février 2025, la Cour constitutionnelle, conformément à l’article 72 de la Constitution de la Ve République, a organisé des sessions de formation à l’intention de ses délégués.
Ces derniers auront pour mission d’observer et de garantir le bon déroulement du scrutin.
Les formations se sont tenues simultanément le 13 février 2025 à Lomé et à Kara. À Lomé, elles ont concerné les délégués des régions du sud (Plateaux et Maritime), tandis qu’à Kara, elles étaient destinées aux représentants des régions du centre et du nord (Centrale, Kara et Savanes). Ces délégués, considérés comme les « yeux et oreilles » de la Cour sur le terrain, veilleront au respect des règles électorales dans les bureaux de vote à travers le pays.
Lors de ces séances, les participants ont été sensibilisés à leur rôle crucial dans le processus électoral et ont reçu des instructions sur les documents d’observation à remplir. À Lomé, la formation a été animée par Tchilabalo Tohouléba, Manapré Alika, Yvette Karamoa-Esma et Bliwéwé Pouli, tous assistants juridiques à la Cour constitutionnelle, sous la supervision du président de la Cour, le Pr. Djobo-Babakane Coulibaley. Plusieurs juges, dont Jérôme Koffi Amékoudi, Payadowa Boukpessi et Kwame Meyisso, étaient également présents.
Dans son allocution d’ouverture à Lomé, le président de la Cour a insisté sur l’importance de la mission des délégués, rappelant leur devoir de neutralité, d’impartialité et d’objectivité. Il a souligné la nécessité d’une parfaite maîtrise du code électoral pour assurer la transparence et la régularité du scrutin, et a encouragé les participants à suivre attentivement la formation.
Le 15 février 2025, les conseillers municipaux et régionaux seront appelés à élire 41 des 61 sénateurs qui composeront le Sénat togolais. Les 20 sièges restants seront attribués par nomination présidentielle.