Londres devient, en 2025, le théâtre d’un tournant historique. Lors de la Conférence internationale, une voix s’est élevée avec force et clarté : celle du ministre togolais des Affaires étrangères, Professeur Robert Dussey.
Dans un discours vibrant, il a mis en lumière une exigence trop longtemps ignorée : celle des réparations pour l’esclavage, la colonisation et leurs séquelles persistantes.
Devant un auditoire composé de responsables politiques, d’universitaires, de militants et de membres des diasporas africaines, Robert Dussey a lancé un appel fort à la conscience collective. « Le passé ne peut être réparé sans nous. L’avenir ne se construit pas sans justice », a-t-il affirmé, appelant à une reconnaissance sincère des injustices historiques.
Cette conférence s’inscrit dans la dynamique de préparation du 9e Congrès panafricain, qui se tiendra à Lomé. Pour le chef de la diplomatie togolaise, cet événement à venir sera bien plus qu’un sommet : il constituera un espace de mémoire, de dialogue et d’engagement en faveur d’un monde plus équitable. Le Togo, en tant que pays hôte, entend jouer un rôle central dans ce processus de réappropriation de l’histoire et de reconstruction d’un futur commun.
Depuis le tout premier Congrès panafricain organisé à Londres en 1900, les revendications pour la dignité, l’émancipation et la reconnaissance n’ont cessé de résonner. Aujourd’hui, le Togo ambitionne de traduire ces idéaux en actions concrètes, en construisant des ponts entre l’Afrique et ses diasporas.
La Conférence de Londres 2025 pourrait ainsi entrer dans l’histoire comme le moment où la communauté internationale a su écouter les blessures du passé pour mieux en guérir, dans un esprit de vérité, de dignité et de réconciliation durable.