Après deux jours de travaux intenses, le Forum régional de la société civile sur l’éducation des filles et l’autonomisation économique des femmes en Afrique de l’Ouest et du Centre s’est achevé ce mercredi 26 février 2025 à Lomé.
Organisé par la Banque mondiale en collaboration avec la Fondation Brazzaville, l’événement s’est tenu à l’hôtel Sarakawa et a rassemblé des délégués venus de vingt-deux pays.
La cérémonie de clôture, présidée par la Ministre Secrétaire Générale de la Présidence, Sandra Ablamba Johnson, s’est déroulée en présence de Madame Marie-Chantal Uwanyiligira, Directrice des Opérations pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo. Elle a été marquée par des interventions officielles, des témoignages de bénéficiaires des initiatives soutenues par la Banque mondiale et une exposition des projets financés par l’institution.
Dans son discours, Marie-Chantal Uwanyiligira a rappelé l’importance du thème abordé au cours du Forum, soulignant que l’éducation des filles et l’autonomisation des femmes sont des leviers essentiels du développement économique et social du continent. Elle a félicité le Togo pour son engagement en faveur de ces causes, citant en exemple les entrepreneures togolaises emblématiques, telles que les « Nana Benz ». Elle a également insisté sur la nécessité de poursuivre les investissements dans ce domaine, estimant que cela pourrait accroître de 20 % le produit national brut des pays concernés.
Pour sa part, la Ministre Sandra Ablamba Johnson a salué la mobilisation des participants, qui témoigne de la volonté collective d’agir sur ces enjeux stratégiques. Elle a rappelé que le Togo place l’humain au cœur de ses politiques publiques et que les efforts entrepris en matière d’éducation et d’inclusion économique ont été reconnus à l’échelle internationale. Citant le dernier Rapport sur le Développement Humain du PNUD, elle a souligné que le Togo occupe désormais la première place au sein de l’UEMOA et la quatrième au sein de la CEDEAO.
Elle a toutefois reconnu que des défis subsistent et a appelé à des actions renforcées pour garantir un accès équitable aux ressources et accroître la participation des femmes à la prise de décision. « Le gouvernement togolais poursuivra sans relâche ses réformes pour que chaque femme et chaque jeune fille puisse rêver, entreprendre et réussir sans entrave », a-t-elle affirmé.
Les témoignages de Madame Dakey épouse Edou Adzovi Dodzi, promotrice de Julado, et de Théa Sophie, doctorante au CERSA, ont conclu la cérémonie. Ils ont partagé leurs expériences et l’impact des financements reçus avant que les invités ne visitent les stands des projets soutenus par la Banque mondiale.
Ce Forum a ainsi permis d’approfondir les échanges entre la société civile, la Fondation Brazzaville et la Banque mondiale, ouvrant la voie à un partenariat renforcé en faveur de l’éducation et de l’autonomisation des femmes en Afrique de l’Ouest et du Centre.
