Contentieux électoral : les acteurs de l’élection sénatoriale se concertent à Lomé

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Les principaux acteurs impliqués dans l’organisation de l’élection des sénateurs, prévue le 15 février, se sont réunis à Lomé pour examiner les dispositions juridiques et institutionnelles relatives au contentieux électoral du 28 et 29 janvier 2025.


Ce séminaire, initié par la Cour constitutionnelle, vise à renforcer la compréhension des textes encadrant cette élection et à formuler des recommandations pour un scrutin transparent et serein.


Organisée sous le thème « Gestion du contentieux de l’élection des sénateurs au Togo », cette rencontre a réuni les membres de la Cour constitutionnelle ainsi que des représentants de diverses institutions telles que le ministère de l’Administration territoriale, celui des Droits de l’Homme, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) et la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Des délégués de partis politiques, des experts, des représentants de la société civile et des journalistes ont également pris part aux travaux.


L’objectif central du séminaire était d’approfondir les mécanismes de gestion des litiges électoraux et d’identifier les meilleures pratiques pour garantir un processus conforme aux exigences démocratiques.
Plusieurs sujets clés ont été abordés, notamment les spécificités du contentieux lié à l’élection des sénateurs, le rôle des délégués de la Cour constitutionnelle dans le traitement des différends électoraux, une présentation détaillée des prérogatives de la Cour constitutionnelle dans le domaine électoral.


Les discussions ont également permis de tirer des enseignements des expériences passées en matière électorale au Togo, avec pour objectif d’optimiser les dispositifs de recours et d’assurer une meilleure transparence du processus électoral.
Le président de la Cour constitutionnelle, Prof. Djobo-Babakane Coulibaley, a rappelé l’importance du rôle de son institution dans le contrôle des élections et la gestion des éventuelles contestations. Il a souligné que, bien que l’élection sénatoriale repose sur un suffrage universel indirect, ses enjeux sont tout aussi cruciaux que les autres scrutins nationaux.


Le ministre des Droits de l’Homme et chargé des Institutions de la République, Me Pacôme Yawovi Adjourouvi, a salué cette initiative, insistant sur la nécessité de renforcer le cadre démocratique. « Le contentieux électoral est un pilier essentiel de toute démocratie. Il garantit que les différends électoraux soient résolus conformément à la loi », a-t-il affirmé.


L’élection prévue pour le 15 février 2025 mobilisera les grands électeurs, composés de conseillers régionaux et municipaux, qui désigneront 41 sénateurs représentant les deux tiers de la chambre haute. Le Président de la République nommera les 20 autres membres, portant le total à 61 sénateurs.


Cette nouvelle chambre parlementaire jouera un rôle clé dans l’élaboration des politiques publiques et le renforcement de la démocratie au Togo.
À travers cette concertation, les autorités togolaises réaffirment leur volonté d’assurer une élection apaisée, transparente et conforme aux principes démocratiques.

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