Trente-deux individus, dont vingt-quatre Nigérians et huit Togolais, soupçonnés d’implication dans des activités de cybercriminalité, ont été arrêtés au Ghana avant d’être rapatriés dans leurs pays respectifs.
L’information a été rendue publique ce lundi 13 octobre 2025 par le Ghana Immigration Service dans un communiqué officiel.
Les interpellations ont eu lieu le 8 octobre, lors d’opérations coordonnées menées à Akatsi et Ho, dans la région de la Volta. Ces interventions conjointes ont mobilisé le service d’immigration ghanéen, la police et les services de sécurité nationale.
Selon les autorités, les suspects, âgés de 18 à 35 ans, auraient franchi illégalement la frontière par des points de passage non autorisés. Plusieurs d’entre eux auraient été appâtés par de fausses offres d’emploi publiées sur les réseaux sociaux, avant d’être forcés à participer à des arnaques en ligne, notamment des fraudes sentimentales.
Le Ghana Immigration Service précise que ces personnes ont été considérées comme victimes de traite d’êtres humains. Après les vérifications administratives nécessaires, elles ont été reconduites dans leurs pays d’origine.
Les autorités ghanéennes ont par ailleurs indiqué que les enquêtes se poursuivent afin de démanteler le réseau et d’identifier les principaux instigateurs de ces activités criminelles à dimension transfrontalière.