Disparition inquiétante d’une étudiante en France : le HCTE lance un appel à témoins

Date de la publication:

Le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur – section France (HCTE France) a lancé un appel à témoins suite à la disparition de Mlle Hounaké Lolita Carole, une étudiante togolaise inscrite à l’Université de Caen, en Normandie.

L’annonce, publiée le 22 octobre 2025 sur la page officielle LinkedIn de l’institution, a suscité une vive émotion au sein de la communauté togolaise en Europe.

D’après les informations relayées, la jeune femme n’a plus donné signe de vie depuis le mois de juin 2025, soit depuis plus de quatre mois. Ses proches et ses camarades de promotion sont sans nouvelles d’elle, et les circonstances de sa disparition demeurent encore floues.

Plusieurs hypothèses circulent, allant d’une éventuelle fugue à un enlèvement, voire à un acte criminel. Cependant, aucun élément concret ne permet pour l’instant de confirmer l’une de ces pistes.

Originaire du Togo, Mlle Hounaké Lolita Carole avait rejoint la France pour poursuivre ses études universitaires, dans le cadre d’un accompagnement à la mobilité académique. Étudiante sérieuse et appréciée, elle s’était distinguée par son engagement et sa rigueur, selon ses encadreurs et camarades.

Face à cette situation préoccupante, le HCTE France et plusieurs associations étudiantes de la diaspora togolaise ont exprimé leur profonde inquiétude. Des campagnes de diffusion de l’avis de recherche ont été lancées sur les réseaux sociaux pour amplifier l’appel et recueillir tout témoignage utile.

« Chaque minute compte. Si quelqu’un a aperçu ou eu un contact avec elle depuis juin, qu’il se manifeste sans attendre »,
insiste le message officiel du HCTE France.

Âgée d’une vingtaine d’années, la jeune femme résidait dans la région de Caen au moment de sa disparition. Ses proches ont signalé son absence aux autorités policières françaises, mais les recherches menées jusqu’ici n’ont pas permis de la localiser.

Le HCTE France appelle à une solidarité renforcée entre les membres de la diaspora, particulièrement autour des étudiants, souvent confrontés à des situations d’isolement ou de précarité dans leur pays d’accueil.

Cette disparition tragique relance le débat sur la sécurité et le suivi des étudiants africains à l’étranger, dont la vulnérabilité, tant psychologique qu’administrative, reste un sujet de préoccupation.

Appel à témoins :

Contacts : (+33) 7 83 27 37 57
(+33) 6 09 60 42 74

Commissariat de police de Caen

Source: Afreepress

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