Dodo Comlanvi AMETEPE a signé son retour comme seuls les princes savent le faire : avec un geste pur, une détente puissante, une tête imparable.
Un but qui offre à Gomido FC sa toute première victoire de la saison face au FC Espoir. Mais derrière cette réalisation éclatante se cache le parcours cabossé d’un talent qui a dû traverser l’ombre pour retrouver la lumière.
La saison dernière, le jeune attaquant a vécu l’un des épisodes les plus douloureux de sa carrière. Suspendu par la FTF pour une affaire d’identité, il a été contraint de rester éloigné des terrains pendant toute l’année sportive 2024-2025. Une sanction lourde, incompréhensible, qui aurait pu briser le moral de beaucoup.
Grâce au soutien indéfectible de son club, Gomido FC, qui a choisi de le protéger et de croire en lui malgré la tempête, il a fait preuve d’une résilience admirable. Pendant douze mois de silence forcé, il s’est reconstruit : physiquement, mentalement, émotionnellement. À l’abri des regards, il a travaillé chaque jour avec détermination, nourrissant l’espoir qu’un jour la vérité serait rétablie.
Et ce jour est arrivé.
Blanchi par la même Fédération togolaise de football et réhabilité pour la saison 2025-2026, Dodo revient sur les terrains avec un nouveau statut : celui de capitaine principal de Gomido FC. Un brassard lourd de sens, symbole de confiance retrouvée et de leadership reconnu.
Alors, pour sa première titularisation lors de la troisième journée du championnat, le prince n’a pas tremblé. Il a rugi.
Il a rappelé à tous que le Wourou Wourou n’était pas seulement un surnom, mais un état d’esprit. Un mélange de talent brut, d’instinct, de force mentale et d’une rage de vaincre forgée dans l’adversité.
Avec ce but libérateur, Dodo Comlanvi Ametepe ne signe pas seulement le début d’une nouvelle saison.
Il écrit le premier chapitre d’un retour qui a tout d’une renaissance.
