Au Cameroun, aucun cadre influent du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir, n’a osé défier l’inamovible Paul Biya en se portant candidat.
Les ambitions sont soigneusement contenues, les rivalités mises en veille et les manœuvres reportées. Ministres et barons du régime rivalisent désormais de fidélité, tout en préparant déjà l’après-scrutin et la future bataille pour la succession.
Franck Biya, fils du chef de l’État, cultive pour sa part une discrétion remarquée.
Le ministre de l’Économie, Alamine Ousmane Mey, s’abstient également de toute apparition publique. Quant au ministre d’État chargé de la Justice, Laurent Esso, il demeure invisible, bien que ses proches assurent qu’il a retrouvé la santé après un long séjour médical en Europe.