Les luttes traditionnelles Evala 2025 se sont achevées le samedi 26 juillet dans la préfecture de la Kozah, marquant la fin d’une semaine intense d’émotions, de ferveur populaire et de communion culturelle en pays Kabyè.
Fidèle à cette tradition, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part aux festivités, multipliant les visites sur les différents terrains de lutte.
Partout où il est passé, le dirigeant togolais a été accueilli avec enthousiasme par la population : chants de soutien, danses guerrières et poignées de mains chaleureuses ont rythmé son parcours. La présence présidentielle a insufflé une atmosphère d’unité et de fierté collective, renforçant les liens entre les autorités et les communautés locales.
Un moment singulier a particulièrement marqué cette édition. Lors de l’apothéose des Évala sur le terrain cantonal de Lassa, un jeune lutteur, visiblement victorieux (portant les trois culottes symboliques), a profité du passage du Président du Conseil pour immortaliser l’instant. Dans une scène spontanée devenue virale, on le voit tendre son téléphone pour prendre un selfie avec un Président souriant et détendu. Cette image, relayée par la Présidence du Conseil, illustre la proximité et la simplicité du chef de l’État dans son interaction avec la jeunesse.

Bien plus qu’un événement culturel, Évala reste un rite de passage incontournable pour les jeunes garçons kabyès. À travers les combats, les jeunes initiés apprennent à affronter la vie, à se forger un esprit de résilience, de loyauté et de respect des anciens. C’est une étape décisive dans leur transition vers l’âge adulte, empreinte de discipline, de courage et de solidarité.
La fête ne se limite pas à la seule région de la Kara. Chaque année, elle attire des visiteurs venus de tout le Togo et de la diaspora, désireux de renouer avec leurs racines et de célébrer l’héritage ancestral. « La victoire, au terme des luttes, n’est pas seulement celle d’un camp, mais celle d’un peuple qui perpétue, génération après génération, les valeurs de ses ancêtres », a souligné la Présidence du Conseil.
La fin des Évala ne marque pas la fin du parcours initiatique. Elle ouvre la voie à d’autres rituels importants, regroupés sous le nom de « Waa Bina », parmi lesquels Kondona et Habiyè, la célèbre danse des clairvoyants. Ces cérémonies complètent l’apprentissage du jeune initié, l’ancrant davantage dans les traditions, les responsabilités sociales et les valeurs communautaires.
L’édition 2025 des luttes Evala s’inscrit ainsi comme un moment fort de l’année, symbole de fierté identitaire, de cohésion nationale et de transmission culturelle, dans une ambiance empreinte de respect, de fraternité et d’un profond enracinement.