Au Togo, la jeunesse incarne un atout majeur pour l’avenir du pays. Conscient de ce potentiel, le gouvernement, sous l’impulsion du Président du conseil Faure Essozimna Gnassingbé, a fait de l’inclusion économique et sociale des jeunes l’un des piliers de sa stratégie nationale de développement.
L’ambition est claire : permettre à chaque jeune de devenir acteur de son propre avenir et un véritable levier de croissance pour la nation.
Pour concrétiser cette vision, plusieurs programmes et mécanismes d’accompagnement ont été mis en place. Il s’agit notamment du FAIEJ (Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes) : destiné aux 18-35 ans, il soutient les projets dans des secteurs porteurs tels que l’agriculture, l’agroalimentaire, les TIC et les énergies renouvelables, du THIMO (Travaux à Haute Intensité de Main-d’œuvre) : il favorise l’insertion des jeunes sans emploi ou déscolarisés grâce à des missions rémunérées qui allient utilité sociale et acquisition de compétences, d’AJSEF (Accès des Jeunes aux Services Financiers), via le FNFI, qui facilite le financement et l’accompagnement de projets viables, sans oublier les Centres d’incubation régionaux et hubs numériques, véritables laboratoires d’innovation, où la créativité et les solutions technologiques locales sont encouragées.
Afin de renforcer l’émergence de projets portés par les jeunes, l’État a instauré plusieurs dispositions à savoir la réservation d’une part des marchés publics (20%, portée à 25%) pour les jeunes entrepreneurs, la création de zones franches dédiées, la mise en place du Kit KIFFE (financement, formation et accompagnement des porteurs d’idées), la simplification des démarches administratives, incluant la gratuité de certaines formalités.
À ces efforts s’ajoutent la valorisation de la production locale et le soutien au volontariat national, renforçant ainsi un environnement favorable à l’éclosion d’initiatives jeunes.
Le Togo mise également sur la transformation digitale et les métiers d’avenir. Des formations gratuites en compétences numériques et en intelligence artificielle sont organisées dans plusieurs communes, permettant aux jeunes de s’adapter aux mutations du marché du travail. La digitalisation progressive des services publics contribue à moderniser l’écosystème entrepreneurial et à créer un cadre plus innovant et durable.
Au-delà de l’économie, ces initiatives favorisent une croissance équitable, structurent les métiers locaux et stimulent l’engagement citoyen des jeunes. Chaque projet incubé, chaque idée financée et chaque compétence acquise deviennent des vecteurs de transformation sociale et de progrès collectif.
Aujourd’hui, l’entrepreneuriat des jeunes au Togo n’est plus une simple ambition, mais une réalité stratégique. En donnant aux jeunes les outils nécessaires pour transformer leurs défis en opportunités, le pays construit un écosystème dynamique où l’innovation, l’emploi et la citoyenneté se conjuguent.
En plaçant sa jeunesse au cœur du développement, le Togo affirme que l’avenir ne se prépare pas seulement pour les jeunes, mais surtout avec eux. Acteurs d’une société en pleine mutation, ils sont désormais les bâtisseurs d’une prospérité partagée et durable.
