La diplomatie togolaise affirmée sur la scène internationale

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Dans un contexte international marqué par la dégradation de la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest, les tensions persistantes dans la région des Grands Lacs et de profondes recompositions géopolitiques mondiales, le Togo a fait en 2025 le choix d’une diplomatie assumée, proactive et influente.

Sous l’impulsion du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, et avec la coordination stratégique du ministre des Affaires étrangères, le Professeur Robert Dussey, Lomé s’est progressivement imposée comme un acteur crédible, écouté et respecté sur la scène africaine et internationale.

Une participation soutenue aux grands rendez-vous continentaux

Tout au long de l’année, le chef de l’État togolais a pris part aux principales rencontres diplomatiques du continent, notamment les sommets de l’Union africaine à Addis-Abeba et de la CEDEAO à Abuja.

À chacune de ces tribunes, le Togo a défendu une ligne constante : privilégier le dialogue, renforcer les mécanismes de concertation régionale et éviter toute rupture brutale susceptible d’accentuer les fragilités existantes.

Cette posture mesurée, mais résolument engagée, a contribué à renforcer l’image d’un pays capable de dialoguer avec l’ensemble des parties prenantes.

Lomé, un carrefour diplomatique continental

En 2025, la capitale togolaise s’est affirmée comme un véritable pôle diplomatique africain. En mai, Lomé a accueilli la Conférence de l’Union africaine sur la dette publique africaine, réunissant chefs d’État, ministres des Finances et institutions financières internationales. La déclaration finale, appelant à une réponse collective et coordonnée face à l’endettement du continent, a renforcé le positionnement du Togo comme facilitateur de consensus.

Quelques mois plus tard, le neuvième Congrès panafricain est venu confirmer la vocation politique et intellectuelle de Lomé, devenue un espace privilégié de réflexions stratégiques sur l’avenir de l’Afrique.

La médiation RDC–Rwanda, symbole du rôle togolais

L’un des faits marquants de l’année reste sans conteste la médiation entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Désigné médiateur par l’Union africaine, Faure Essozimna Gnassingbé s’est retrouvé au cœur d’un processus diplomatique particulièrement sensible.

Après plusieurs consultations de haut niveau, notamment à Paris et à Washington, il a participé, le 4 décembre 2025, à la cérémonie de signature de l’accord de paix entre Kinshasa et Kigali aux États-Unis, à l’invitation du président Donald Trump.

Cette séquence diplomatique a consacré la reconnaissance internationale du rôle du Togo dans la recherche d’une désescalade durable et d’une paix régionale.

Une diplomatie d’équilibre et d’ouverture
Dans la même dynamique, le Président du Conseil togolais s’est rendu en Russie pour un entretien avec le président Vladimir Poutine. Cette rencontre illustre la volonté de Lomé de maintenir des canaux de dialogue ouverts avec l’ensemble des acteurs majeurs de la scène internationale, sans alignement exclusif. Une diplomatie d’équilibre qui a contribué à accroître la visibilité et la crédibilité du pays.

Le travail stratégique du ministre Robert Dussey
Derrière cette exposition diplomatique de premier plan, le ministre des Affaires étrangères, Professeur Robert Dussey, a joué un rôle central. Stratège discret mais essentiel, il a assuré la cohérence de l’action extérieure du Togo, coordonné les positions diplomatiques, préparé les médiations et consolidé les relations bilatérales, garantissant ainsi la constance et la fiabilité de Lomé auprès de ses partenaires.

La diplomatie économique comme levier de développement


Parallèlement, le Togo a poursuivi une diplomatie économique active. Les grandes rencontres internationales organisées à Lomé, tout comme les déplacements officiels à l’étranger, ont servi de vitrines pour promouvoir le pays comme hub logistique régional et porte d’entrée stratégique vers l’Afrique de l’Ouest. Le ministère des Affaires étrangères s’est attaché à aligner l’action diplomatique sur les priorités nationales de développement, renforçant l’attractivité du pays auprès des investisseurs.

Un bilan encourageant, des enjeux à consolider
Au terme de l’année 2025, le bilan diplomatique du Togo apparaît globalement positif : une présence internationale soutenue, une capacité reconnue à intervenir sur des dossiers sensibles et une influence accrue sur la scène africaine et mondiale.

Les défis demeurent toutefois importants, notamment la mise en œuvre effective des accords conclus et la transformation de cette influence diplomatique en retombées concrètes et durables pour les populations. Une certitude s’impose néanmoins : l’année 2025 marque une étape décisive dans la montée en puissance de la diplomatie togolaise.

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