Le secteur de la santé au Togo est en pleine mutation, marqué par des avancées notables. En quelques années, les indicateurs sanitaires, jadis préoccupants, témoignent désormais d’une nette amélioration grâce à des investissements ciblés et des initiatives innovantes.
Depuis 2010, le taux de mortalité infantile a été réduit de moitié, passant de 124 décès à 58 pour 1 000 naissances vivantes en 2022. Ce progrès remarquable s’explique en grande partie par des programmes tels que Woezu, axés sur le renforcement des soins destinés aux mères et aux enfants, ainsi que par une meilleure couverture des besoins essentiels de santé.
Dr Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire générale de la Présidence, a relevé que cette baisse significative s’accompagne également d’une diminution du taux de fécondité, passé de 6,2 enfants par femme en 1988 à 4,3 aujourd’hui. Cette évolution reflète un meilleur accès aux services de santé reproductive et une sensibilisation accrue des populations.
Pour aller plus loin, le gouvernement togolais déploie des initiatives structurantes afin de garantir un accès équitable aux soins. Le projet d’Assurance Maladie Universelle (AMU), déjà testé avec succès lors d’une phase pilote, ambitionne de couvrir toute la population dans les années à venir.
Aussi, il faut mentionner que la construction d’infrastructures modernes, comme l’hôpital de référence Dokta Lafiè, illustre l’engagement de l’État à offrir des services de santé de qualité adaptés aux besoins des citoyens.
Malgré ces progrès, des efforts supplémentaires restent nécessaires pour pérenniser ces acquis et relever les défis persistants. Cependant, avec une telle dynamique, le Togo s’inscrit résolument dans une trajectoire de transformation durable de son système de santé.
Cette révolution sanitaire ouvre la voie à un avenir prometteur, où les générations actuelles et futures bénéficieront de meilleures conditions de vie et d’un accès équitable à des soins de qualité.