Le Togo s’impose progressivement comme une destination prisée en Afrique de l’Ouest, grâce à des réformes ambitieuses et des investissements ciblés.
En valorisant son riche patrimoine naturel et culturel, le pays attire un nombre croissant de visiteurs, dynamisant ainsi son économie et renforçant son image sur la scène internationale.
Les indicateurs du tourisme affichent une croissance notable ces dernières années. Cette évolution s’explique en grande partie par la modernisation des infrastructures hôtelières et touristiques, améliorant l’accueil et le confort des visiteurs. Par ailleurs, la mise en valeur des sites emblématiques du pays et le développement de l’écotourisme contribuent à diversifier l’offre et à séduire une clientèle variée.
En 2024, un budget de 2 milliards de francs CFA a été consacré au développement du tourisme, représentant 58 % des 3,7 milliards alloués au ministère de la Culture et du Tourisme. Ce financement visait à relancer le secteur après la crise sanitaire de 2020, en soutenant des projets de valorisation des sites touristiques et en encourageant le tourisme d’affaires, notamment via la création d’une plateforme numérique de réservation hôtelière. Pour 2025, le gouvernement envisage de maintenir, voire d’augmenter, ces investissements afin de poursuivre la dynamique engagée.
Le secteur touristique togolais a enregistré une forte reprise en 2021, avec 983 969 visiteurs contre 481 706 en 2020. Cette hausse a entraîné une augmentation des recettes, passant de 19 milliards à 25 milliards de francs CFA, soit une progression de 34 %. Ces performances résultent de mesures gouvernementales telles que l’assouplissement des restrictions de déplacement, la stabilité du pays et un climat d’affaires attractif favorisant les investissements.
En comparaison, le Togo avait accueilli 712 000 touristes en 2018, générant 48 milliards de francs CFA de recettes. Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), le nombre d’emplois directs et indirects liés au secteur devrait croître de 0,7 % par an, atteignant environ 86 000 postes dans les années à venir, marquant ainsi une évolution significative par rapport aux chiffres de 2016.