La Représentation nationale a adopté le projet de Loi de Finances pour l’exercice 2025, introduisant des réformes majeures et des mesures innovantes destinées à stimuler la croissance économique, alléger les charges des entreprises, et renforcer la résilience des populations face aux défis économiques.
Près de 49 % du budget de cette loi sont alloués aux secteurs sociaux, avec un accent particulier sur l’éducation, la santé, l’emploi des jeunes, et l’inclusion financière. Cette orientation traduit la volonté du gouvernement de prioriser le développement humain tout en soutenant les secteurs clés de l’économie.
Suppression du plafond de 25 % pour la déduction des frais d’assistance technique et frais de siège pour les nouvelles entreprises, encourageant ainsi l’investissement.
Création d’une taxe spécifique sur les entreprises de télécommunications et des technologies de l’information et de la communication (TETTIC), conçue pour ne pas affecter les consommateurs tout en simplifiant les modalités de prélèvement.
Mise en place de mesures pour simplifier les procédures fiscales et optimiser la mobilisation des recettes grâce à l’identification de nouvelles niches fiscales.
Maintien des avantages fiscaux et douaniers pour les entreprises opérant dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, notamment sur l’importation de machines, matériels et moteurs.
Reconduction des exonérations fiscales sur l’importation de matériel agricole, en soutien à la productivité du secteur primaire.
La loi prévoit également des initiatives concrètes pour renforcer la résilience économique et sociale :
Mesures spécifiques pour contenir la flambée des prix et protéger les populations vulnérables dans un contexte économique mondial complexe.
Les innovations introduites
Réduction de 50 % des droits de douane sur le gasoil destiné aux industries afin d’alléger leurs coûts de production.
Réduction des droits d’accises pour les petites et moyennes entreprises produisant et commercialisant des produits naturels.
Diminution du taux des droits d’enregistrement sur les marchés publics, passant de 2 % à 1,5 %.
En outre, les avantages fiscaux et douaniers en faveur des opérateurs économiques restent en vigueur pour l’importation et la vente de véhicules âgés de 5 ans maximum ainsi que pour les motocycles électriques neufs.
La Loi de Finances 2025 s’inscrit également dans une démarche de rigueur budgétaire :
Sélection minutieuse des investissements publics, avec une priorité donnée aux projets ayant un fort impact social.
Adoption d’une stratégie d’endettement prudente pour limiter le déficit public à 3 %, conformément aux objectifs fixés pour 2025.
Avec ces réformes et mesures, le gouvernement entend soutenir la croissance économique tout en consolidant les bases du développement social et de la résilience nationale.