Saison des pluies 2025 au Togo : Prévisions contrastées et enjeux pour l’agriculture

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La Direction Générale de l’Agence Nationale de la Météorologie du Togo (ANAMET) a tenu ce vendredi 14 mars 2025 une conférence de presse pour présenter les prévisions météorologiques relatives à la grande saison des pluies 2025 dans le Sud du pays.


Les experts annoncent que, de mars à juin 2025, le paysage pluviométrique connaîtra des variations marquées. Durant les mois de mars, avril et mai, le Sud de la région Maritime ainsi que le Nord de la région Centrale devraient enregistrer des précipitations inférieures aux moyennes, avant d’évoluer progressivement vers des niveaux normaux. Par ailleurs, dans le reste du pays, les pluies resteront dans la norme voire se montreront parfois excédentaires, avec une tendance similaire observée sur l’ensemble du territoire pour les mois d’avril, mai et juin.

Enjeux pour le secteur agricole
Sur le plan agrométéorologique, un démarrage tardif à normal de la saison des pluies est prévu dans la zone Sud. Dans les Plateaux et en région Maritime, les dates de clôture de la saison agricole seront avancées, tandis que des périodes prolongées de sécheresse, dans la moyenne, devraient survenir en début et en fin de saison. Face à ces conditions, les autorités recommandent aux agriculteurs d’opter pour des cultures à cycle court et résistantes aux déficits hydriques, afin de limiter l’impact de possibles perturbations climatiques.

Risques hydrologiques et mesures préventives
D’un point de vue hydrologique, le bassin inférieur du Mono connaîtra un excès de précipitations, tandis que le bassin du Lac affichera des niveaux allant de normaux à excédentaires. Ces conditions accentuent le risque d’inondations dans certaines zones, ce qui nécessite la mise en place de mesures de prévention adaptées.

Appel à la vigilance
Consciente des enjeux, l’ANAMET exhorte tant les populations que les autorités locales à adopter des mesures de précaution. Parmi les recommandations, il est conseillé de :

Privilégier les cultures adaptées, à cycle court et résistantes aux déficits hydriques.

Éviter l’implantation d’habitations et de cultures dans les zones inondables.

Assurer une gestion rationnelle des ressources en eau pour garantir l’approvisionnement des barrages hydroélectriques et des infrastructures agro-hydrauliques.

L’ANAMET réaffirme son engagement en faveur d’une information régulière et invite les citoyens à suivre de près les bulletins météorologiques afin d’anticiper les fluctuations climatiques. Ces prévisions fournissent aux acteurs agricoles, aux autorités et à la population les éléments indispensables pour organiser leurs activités et réduire les impacts des aléas climatiques sur leurs moyens de subsistance.

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