Du lundi 13 au mardi 14 Mai 2024, un atelier régional sur les politiques, les plans et les directives de gestion intégrée des risques des inondations et de sécheresses pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta a eu lieu à Lomé.
À l’issue de cet atelier régional, les participants ont formulé plusieurs recommandations que voici. Dans le cadre de l’exécution des activités du projet « Volta Flood And Drought Management VFDM », l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO) a organisé un atelier régional à Lomé qui a pour objectif le renforcement de la résilience à travers des politiques, des plans et des directives de réduction et de Gestion Intégrée des Risques d’Inondations et de Sécheresses et d’Adaptation aux Changement Climatique adaptés aux niveaux local, national et transfrontalier dans le bassin de la Volta. Voici les recommandations de l’atelier de Lomé.
« A l’issue des travaux et des discussions enrichissantes, il a été entre autres recommandé de : mobiliser les ressources financières à l’interne pour la mise en œuvre des activités de réduction des risques de catastrophe ; (à l’endroit des pays) ; élaborer des projets pour la mobilisation des ressources financières (ABV : DE et pays membres) ; opérationnaliser les protocoles de diffusion de l’information et de partage de données (ABV : DE et pays membres) ; construire une synergie des communautés scientifiques autour de la conception et de l’optimisation des outils de collecte et de traitement des imageries satellitaires (ABV : DE et pays membres) ; mettre en place un cadre de concertation pour la pérennisation des bonnes pratiques (ABV : DE et pays membres) ; opérationnaliser le groupe des médias du bassin de la Volta (ABV : DE et pays membres) », a révélé Kocou Armand Houanye, secrétaire exécutif du Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO).
En effet, pendant ces deux jours, les experts et acteurs clés du secteur ont échangé sur les bonnes pratiques documentées par les consultants.
« Ils ont également pu faire une revue de tout ce qu’il y a comme politiques, plans et directives de la réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique et essayer de voir dans quelle mesure nous pouvons valoriser les résultats de ce projet pour renforcer ces cadres politiques stratégiques qui ont été identifiés », a laissé entendre Kocou Armand Houanye.
Rappelons que l’atelier de Lomé a rassemblé environ une quarantaine d’acteurs clés du bassin de la Volta. Ce projet a été financé par le Fonds d’Adaptation à hauteur d’environ 8 millions de dollars américains.
Marc Y Essowè GNAZOU