Les députés togolais ont officiellement clôturé, le lundi 30 juin 2025, leur première session ordinaire de l’année au siège de l’Assemblée nationale à Lomé.
Cette session, d’une durée de trois mois, a été marquée par une activité parlementaire soutenue et des décisions majeures pour l’avenir du pays.
La cérémonie de clôture s’est déroulée conformément à l’article 12, alinéa 3 de la Constitution de la Ve République, sous la présidence de Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, président de l’Assemblée nationale, en présence de Pacôme Yawovi Adjourouvi, ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté et des Relations avec les Institutions.
Une session marquée par des moments historiques
Durant cette session, plusieurs séances plénières et activités parlementaires ont eu lieu, notamment l’information sur la désignation du président du Conseil le 3 mai 2025 et l’élection du Président de la République. Les députés ont également pris connaissance du rapport d’activités du Président de l’Assemblée nationale couvrant la période de juin 2024 à mars 2025.
Dans son discours de clôture, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé a souligné le caractère « exigeant et symbolique » de cette session, tout en saluant les perspectives qu’elle ouvre pour le pays. Il a exprimé sa gratitude aux députés pour leur engagement et leur sens du devoir, qui ont permis à l’institution de remplir efficacement ses missions constitutionnelles.
Une avancée démocratique saluée
Le président de l’Assemblée nationale a particulièrement mis en lumière la désignation, pour la première fois dans l’histoire politique du Togo, du président du Conseil, qualifiant cet acte de « moment historique ». Selon lui, ce choix, fruit d’un processus démocratique respectueux des institutions républicaines, constitue une étape importante dans le renforcement de la gouvernance du pays.
Cet événement, a-t-il ajouté, symbolise l’engagement des députés à consolider l’État de droit et à promouvoir les valeurs démocratiques au Togo.
Avec la clôture de cette session, les députés entament désormais une période d’inter-session de trois mois, marquant le début des vacances parlementaires.