Le président du Conseil, Faure Gnassingbé, a procédé ce lundi à Lomé au lancement officiel du 9ème Congrès panafricain.
L’événement, organisé avec l’appui de l’Union africaine, a réuni chefs d’État, ministres, universitaires, penseurs africains ainsi que des représentants de la diaspora africaine et afro-descendante. Il marque une étape décisive dans la revitalisation du panafricanisme contemporain.

Depuis le premier Congrès panafricain tenu en 1900 à Londres, ces rencontres constituent un espace privilégié de réflexion, de plaidoyer et de mobilisation pour les peuples africains et ceux issus de l’Afrique. Elles ont accompagné les luttes pour les indépendances, l’unité du continent et la reconnaissance de la dignité des populations noires à travers le monde.
S’inscrivant dans cette tradition historique, cette neuvième édition se projette résolument vers l’avenir. Durant plusieurs jours, les participants réfléchiront aux grands défis qui façonnent le destin du continent et aux réponses africaines à y apporter : sécurité, industrialisation, transition climatique, migrations, gouvernance, innovations numériques et, plus encore, souveraineté.
Un enjeu majeur dominera les échanges : la place que l’Afrique doit occuper dans la gouvernance mondiale du XXIᵉ siècle. Les délégués analyseront notamment la revendication d’un ou de plusieurs sièges permanents africains au Conseil de sécurité de l’ONU, une représentation équitable du continent au sein des institutions financières internationales, la réforme des mécanismes multilatéraux jugés défavorables aux économies africaines.




Le choix de Lomé pour accueillir ce congrès illustre la volonté du Togo, sous la conduite du président Faure Gnassingbé, de jouer un rôle moteur dans la renaissance du panafricanisme. Dans un contexte marqué par des défis communs et la nécessité d’une voix africaine forte et cohérente, cette 9ᵉ édition ambitionne de jeter les bases d’un panafricanisme renouvelé, pragmatique et orienté vers l’action.



