FOLI-BAZI Katari, ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, a officiellement lancé ce 26 novembre 2024, la première édition de la Semaine Nationale des Aires Protégées (SNAP).
Cette initiative, organisée par le ministère en collaboration avec la Direction des Ressources Forestières, vise à promouvoir la protection de la nature et la conservation de la biodiversité, tout en soutenant la politique forestière nationale.
Placée sous le thème « Les communautés locales au cœur de la gestion durable des aires protégées », cette première édition se déroule jusqu’au 27 novembre. Elle a pour objectif de sensibiliser les populations à l’importance des aires protégées, d’encourager les échanges sur les bonnes pratiques de gestion durable et de souligner leur rôle clé dans la préservation de l’environnement.
La gestion durable des aires protégées, une priorité nationale
Les aires protégées occupent une place centrale dans la stratégie de conservation de la biodiversité au Togo. Sous l’impulsion du chef de l’État, le pays s’est fixé des objectifs ambitieux : atteindre une couverture forestière de 25 % d’ici 2025 et planter un milliard d’arbres d’ici 2030. La restauration de ces espaces naturels est essentielle pour atteindre ces cibles et maintenir l’équilibre écologique.
« Les aires protégées du Togo sont des trésors inestimables. Elles abritent une biodiversité riche et contribuent à la régulation du climat, à la protection des sols et à l’équilibre des écosystèmes », a souligné FOLI-BAZI Katari lors de la cérémonie d’ouverture.
Les communautés locales, au cœur de l’action
Le point d’orgue de cette semaine est un panel de haut niveau sur le rôle des communautés locales dans la gestion durable des aires protégées. Les participants ont mis en avant des exemples concrets, notamment la gestion des zones rétrocédées à Togodo, où des initiatives locales génèrent des revenus pour financer des infrastructures communautaires comme des écoles et des hôpitaux.
« Il est crucial de faire connaître l’importance de nos aires protégées et le rôle qu’elles jouent dans la vie humaine. Cette semaine est une opportunité pour valoriser ces espaces », a affirmé Dr ATTUTONU Amah, Directrice des Ressources Forestières.
Un programme riche et inclusif
Durant ces deux jours, des chercheurs, des ONG et des associations locales échangeront sur les résultats de recherches universitaires concernant l’état biologique et socio-économique des aires protégées du Togo. Des réussites, telles que la valorisation des ressources de Fazao-Malfakassa (production de miel, beurre de karité, savons artisanaux), illustrent les bénéfices d’une gestion intégrée et durable des ressources naturelles.
Vers une coopération régionale pour la biodiversité
Cette édition a également réuni des acteurs venus du Bénin et du Ghana pour réfléchir ensemble aux défis transfrontaliers liés à la protection de la biodiversité. Les recommandations issues des discussions contribueront à renforcer la gestion des aires protégées, à impliquer davantage les communautés locales et à promouvoir une conservation inclusive et durable du patrimoine naturel togolais.
Des stands sont installés où de différents espèces d’animaux sont exposés.