Les journalistes ouest-africains engagés dans la valorisation des systèmes agro-sylvo-pastoraux et halieutiques ont entamé, ce jeudi 3 juillet 2025 à Lomé, les travaux de leur assemblée générale constitutive.
Réunis sous le thème : « Systèmes agro-sylvo-pastoraux et halieutiques, leviers du développement économique : rôle et accompagnement des médias », ces professionnels venus du Sénégal, du Niger, du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Togo entendent structurer le Réseau des Journalistes pour la Promotion des Systèmes Agro-Sylvo-Pastoraux et Halieutiques en Afrique de l’Ouest et au Sahel (ReJPAPH-AOS).
Au programme de cette rencontre de deux jours figurent l’adoption des statuts, du règlement intérieur et l’élection des membres du bureau dirigeant du réseau. Selon Gilles Potchole, coordonnateur, cette assemblée générale permettra de préciser la dénomination définitive du réseau, d’élaborer un plan stratégique et de planifier les activités futures pour appuyer la promotion des systèmes agro-sylvo-pastoraux et halieutiques dans la sous-région.
Le ReJPAPH-AOS bénéficie du soutien de l’Association Ouest-Africaine du Commerce Transfrontalier des Produits Agro-Sylvo-Pastoraux et Halieutiques (AOCTAH) et de l’appui technique et politique de la CEDEAO et de l’AARA.
Présent à la cérémonie, Boris Piaké, responsable suivi-évaluation de l’AOCTAH, a souligné les raisons de l’implication de son organisation dans cette initiative.
« L’AOCTAH, en tant qu’organisation régionale œuvrant dans la coopération pour le commerce transfrontalier des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques, a choisi d’être un partenaire central de ce réseau. Nous pensons qu’au lieu de multiplier les structures, il est essentiel de mutualiser les compétences, les initiatives et les engagements. »
Le ReJPAPH-AOS ambitionne de soutenir les actions des décideurs et des partenaires techniques et financiers en faveur du développement et de la promotion des systèmes agro-sylvo-pastoraux et halieutiques en Afrique de l’Ouest et au Sahel, dans une dynamique de durabilité, de sécurité alimentaire et de création d’emplois ruraux.
