La 68ᵉ session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue le 14 décembre 2025 à Abuja, a marqué la clôture solennelle des 50 ans de l’organisation régionale.
À ce rendez-vous stratégique, le Président du Conseil de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part aux travaux, réaffirmant l’engagement constant du Togo en faveur de l’intégration régionale, de la démocratie et de la stabilité institutionnelle en Afrique de l’Ouest.
Au cœur des échanges figuraient les défis sécuritaires et politiques auxquels fait face l’espace communautaire. Les Chefs d’État ont notamment examiné les crises en cours et les menaces contre l’ordre constitutionnel. La tentative de coup d’État au Bénin a été évoquée, la Conférence saluant la réaction rapide et concertée de la CEDEAO, qui a permis de préserver les institutions démocratiques et de rappeler l’attachement de l’organisation aux principes de l’État de droit.
Face à la persistance du terrorisme, de l’extrémisme violent et des entreprises de déstabilisation politique, les dirigeants ouest-africains ont annoncé la mise en place, à l’horizon 2026, d’une brigade régionale en attente forte de plus de mille soldats. Cette force vise à renforcer les capacités opérationnelles de la CEDEAO et à assurer une réponse collective efficace aux défis sécuritaires qui menacent la sous-région.
Les travaux ont également mis en lumière la volonté commune de bâtir une « CEDEAO des peuples », centrée sur l’intégration économique et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Les Chefs d’État ont insisté sur la nécessité de dynamiser le marché régional, de faciliter la mobilité intra-communautaire, notamment à travers la réduction des taxes sur les billets d’avion, et de placer les femmes, les jeunes ainsi que la lutte contre le changement climatique au cœur des politiques communautaires.
À cet égard, les progrès réalisés par le Togo dans ces domaines ont été salués.





