Quelques jours après avoir été proposé par le président angolais João Lourenço comme son successeur au poste de médiateur dans le conflit qui secoue l’est de la République démocratique du Congo (RDC), Faure Essozimna Gnassingbé a vu sa nomination confirmée par l’ensemble des chefs d’État de l’Union africaine.

Ce choix ne doit rien au hasard. En effet, le président togolais bénéficie d’une reconnaissance croissante pour son engagement en faveur de la paix sur le continent africain. Lomé s’est régulièrement illustrée comme une plateforme diplomatique active, jouant un rôle d’intermédiaire dans plusieurs crises régionales. L’un des exemples les plus récents reste l’intervention du Togo dans la résolution du différend diplomatique entre le Mali et la Côte d’Ivoire.
À peine sa désignation officialisée, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a salué cette décision à travers un communiqué. Il a exprimé la gratitude du Togo envers les membres de l’Union africaine pour la confiance renouvelée placée en Faure Gnassingbé.
Désormais médiateur attitré dans le dossier de la RDC, le chef de l’État togolais entend s’investir pleinement dans la recherche d’une paix durable dans la région des Grands Lacs. Selon Robert Dussey, cette nomination témoigne de la reconnaissance internationale des efforts constants du Togo en faveur de la stabilité et de la coopération en Afrique.