Le débat autour des élections sénatoriales du 15 février 2025 continue d’animer l’opinion publique au Togo. Pour mieux expliquer les enjeux et les motivations de ce scrutin, le parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR), mène une campagne de sensibilisation dans les communes du Grand-Lomé et d’Agoè-Nyévé.
L’objectif est d’échanger avec les militants, militantes et sympathisants sur l’importance de ces élections dans le cadre de la nouvelle Constitution de la 5ᵉ République.
Dans cette dynamique, une délégation composée de cadres du parti a rencontré, les 11 et 12 février derniers, les populations des communes Golfe 1, Golfe 4, Golfe 5 et Golfe 7. Parmi les personnalités présentes figuraient les ministres Kanka-Malik Natchaba, Kayi Mivedor, ainsi que plusieurs députés dont Wona Germain, Raymonde Kayi Lawson, Adanlété Akoelé et Myriam Dossou d’Almeida.
S’exprimant devant les militants, le ministre Kanka-Malik Natchaba a rappelé que le passage de la 4ᵉ à la 5ᵉ République vise à moderniser la gouvernance du pays. Il a souligné que cette réforme institutionnelle ne sert ni un individu ni un groupe particulier, mais qu’elle a été pensée pour le bien du pays tout entier.
Il a également expliqué que dans le nouveau système parlementaire, le Président du Conseil, qui dirigera le pays, ne peut être issu que du parti majoritaire, assurant ainsi une assise politique nationale solide. Selon lui, cette réforme vise à instaurer une gouvernance plus inclusive, où toutes les institutions, y compris la population, seront impliquées dans un dialogue permanent pour le développement du Togo.
Le Délégué National du Mouvement des Jeunes UNIR (MJU) a abondé dans le même sens, insistant sur le fait que la 5ᵉ République repose sur un modèle de concertation et de dialogue, un principe cher au Président Faure Essozimna Gnassingbé.
L’élection des sénateurs constitue une étape clé dans l’installation des institutions de la 5ᵉ République. Pour Kanka-Malik Natchaba, ces élections revêtent un enjeu historique, car elles sont organisées pour la première fois au Togo.
Il a expliqué que la Constitution impose l’installation de deux chambres législatives – l’Assemblée nationale et le Sénat – avant que le Président de la République ne puisse être officiellement désigné. De plus, la nomination du Président du Conseil par l’Assemblée nationale ne pourra se faire qu’une fois ces institutions mises en place.
Un autre enjeu majeur des élections sénatoriales, selon le ministre, est le renforcement de la décentralisation. Il a rappelé que les conseillers municipaux et régionaux, élus par la population, auront désormais la responsabilité d’élire les sénateurs. Ces derniers joueront un rôle clé dans l’examen des textes de loi et le suivi du développement des territoires.
Le parti UNIR ambitionne de remporter les quatre sièges de sénateurs dans le Grand-Lomé. Pour cela, la délégation a exhorté les militants et sympathisants à rester mobilisés et engagés pour soutenir la politique de développement du Président Faure Gnassingbé.
À quelques jours du scrutin, le parti au pouvoir entend poursuivre sa campagne d’explication afin d’assurer une forte adhésion de sa base à ces élections sénatoriales, qui marquent une nouvelle étape dans la vie politique du Togo.
