L’approche régionales pour les plans climat régionaux a retenu l’attention des acteurs climatiques lors d’une réunion organisée mardi 4 juin 2024 à Lomé, où plusieurs collectivités locales togolaises se sont rassemblées pour discuter des changements climatiques.
Cette initiative, organisée par l’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement (ANGE) et inaugurée par le ministre de l’environnement, Foly Bazi Katari, s’inscrit dans le cadre de la Convention des Maires en Afrique Sub-Saharienne pour le climat et l’énergie (CoMSSA).
Financé par l’Union Européenne (UE), ce programme vise à soutenir les villes d’Afrique subsaharienne dans leur lutte contre le changement climatique et pour l’accès à une énergie durable par un engagement volontaire des maires.
L’objectif principal de cette rencontre était d’encourager les autorités locales à s’impliquer davantage dans la lutte contre le changement climatique, notamment en élaborant des plans climatiques.
« Pour résoudre le problème climatique, il est essentiel de fournir aux communes les outils nécessaires pour établir des plans climatiques afin d’identifier les maux spécifiques à chaque commune. À ce jour, quatre communes ont déjà élaboré leurs plans climatiques. Nous pensons qu’il faut aller plus loin et adopter une approche régionale plutôt que communale », a déclaré Yao Winnie Dogbatse, maire de Kloto 1 et président du Forum régional des maires.
Selon Dogbatse, une approche sectorielle permettrait de mieux aborder les grandes problématiques communes aux collectivités territoriales appartenant à la même région ou préfecture.
Par exemple, la région des Plateaux, qui se situe dans une zone humide, et les Savanes, plus au nord, confrontées à un climat plus sec, pourraient bénéficier d’une planification climatique régionale.
Actuellement, sur les 117 communes togolaises, 81 ont adhéré à la Convention des maires pour le climat et l’énergie en Afrique subsaharienne, un taux d’adhésion salué par le ministère de l’environnement.
Jean-Marc Ashraf