L’IFAD, créés il y a six ans. Ces Instituts de Formation en Alternance au Développement s’imposent progressivement comme un levier concret contre le chômage des jeunes.
Conscient de leur impact, l’État poursuit ses efforts pour rendre ces formations davantage accessibles.
Aujourd’hui, plus de la moitié des frais de formation est prise en charge par l’État. Par ailleurs, l’Agence Éducation-Développement (AED) s’emploie à mobiliser de nouvelles bourses auprès des partenaires techniques et financiers afin de permettre à un plus grand nombre de jeunes de bénéficier de cette opportunité.
Avec près de 500 apprenants déjà formés et un taux d’insertion professionnelle de 65 %, les IFAD démontrent leur pertinence. Dans les secteurs du bâtiment, de l’aquaculture, de l’élevage ou encore des énergies renouvelables, les diplômés trouvent non seulement des emplois, mais sont nombreux à en créer.
La force du modèle repose sur l’alternance : une pédagogie qui associe formation théorique en salle et immersion pratique en entreprise. Ce système permet aux jeunes d’acquérir des compétences solides, immédiatement utiles dans la réalité du marché.
Plus qu’un simple dispositif de formation, les IFAD représentent une véritable promesse : celle d’un Togo où la jeunesse construit elle-même son avenir, avec des qualifications adaptées et des perspectives professionnelles concrètes.
