Interview avec Joseph Marc BAZIE : L’AES, vers une reconnaissance internationale, défis et stratégies pour une coopération régionale renforcée dans le Sahel

Date de la publication:

- Publicité -

Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires, économiques et environnementaux, l’Alliance des États du Sahel (AES) ambitionne de devenir une organisation régionale de référence, à l’instar de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Mais quels sont les défis à relever et les stratégies à mettre en œuvre pour atteindre cet objectif ? Nous avons posé ces questions à Joseph Marc BAZIE, Coordinateur principal de L’AYUC Sahel, qui nous livre son expertise et ses recommandations pour renforcer l’AES et promouvoir la coopération régionale dans le Sahel.


Objectifs et stratégies : Quels sont les objectifs principaux de l’AES et comment peut-elle les atteindre pour être reconnue comme une organisation régionale crédible ?


Joseph Marc BAZIE : Pour comprendre les objectifs de l’AES, il faut d’abord analyser le contexte de sa création. L’AES a été créée dans un contexte de tension entre les trois dirigeants et la CEDEAO. Il faut dire que la création de la CEDEAO, le 28 mai 1975 par les pères fondateurs, qui étaient des dirigeants militaires, c’est très important de le souligner, répondait à un besoin existentiel du moment. Et par la suite cette organisation a été louée pour ses nombreux progrès dans le cadre de l’intégration sous-régionale. Mais depuis un certain temps, à la faveur de la démocratie occidentale, on a assisté à un changement progressif des dirigeants c’est-à-dire de militaires à civils un peu partout. Malheureusement, le constat amer aujourd’hui montre des dirigeants qui, pour sauver des mandats présidentiels se sont laissés manipuler par des anciennes puissances coloniales en occurrence la France. Selon l’endettement de la jeunesse consciente, cette CEDEAO est devenue un instrument aux mains des dirigeants, la CEDEAO des peuples tant attendu n’est toujours pas une réalité. En dehors des rencontres ordinaires entre les présidents, rien ne bouge réellement. Elle est devenue s’il faut le dire, un syndicat des dirigeants politiques. Les problèmes existentiels du moment semblent être relégués au second plan. C’est pourquoi ces dirigeants n’ont pas pu préparer le terrain pour prévenir l’insécurité actuelle. Après l’assassinat du guide libyen Mouammar Kadhafi le 20 octobre 2011 par la Coalition France-Amérique, l’insécurité a commencé à frapper à la porte du Sahel par les attaques au Mali, rien de concret n’a été fait pour aider ce pays. Malheureusement cette crise sécuritaire s’est étendue dans tout le Sahel avec ces nombreuses conséquences que nous connaissons.
Face à cette situation, des militaires patriotes vont s’assumer en mettant fin aux régimes pseudo-démocratiques qui ont montré leur limite dans la régulation de cette crise. C’est le Mali qui a tracé le chemin et comme quoi pour confirmer cette hypothèse que la CEDEAO était un syndicat des dirigeants, vous avez vu cette panoplie de sanctions votées par cette CEDEAO contre le peuple malien. Ce qui est d’ailleurs culturellement contraire aux valeurs africaines. Et le Président Roch Marc KABORE qui a lu ces sanctions a été lui-même emporté par la vague des coup-états militaires et ensuite le Niger. Donc la sortie des trois pays de la CEDEAO et la création de l’AES répond d’abord aux besoins du défi sécuritaire actuel à travers un renforcement de coopération entre les trois Etats et la recherche des partenaires sincères avec l’acquisition du matériels adéquats indispensables à la lutte contre le terrorisme. Cette coopération au plan sécuritaire va se traduire par la mise en place d’une force armée conjointe bien équipée qui pourra faire face aux défis sécuritaires dans la zone sahélienne. Aussi, au-delà de l’insécurité, c’est toute la question du développement et de la véritable souveraineté qui se pose, donc l’objectif de l’AES est d’assumer pleinement sa souveraineté vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale et de répondre aux préoccupations des populations de plus en plus engagées et conscientes. Cela doit se traduire par une coopération étroite entre les trois Etats en matière de progrès économique et social car le terrorisme trouve source dans le dénuement total et les zones arides de développement. Donc les Etats de l’AES doivent coopérer en ce sens en développant des infrastructures nécessaires pour l’épanouissement des populations. La crédibilité de l’AES se sentira lorsqu’elle réussira à promouvoir une véritable intégration des peuples en son sein. Ce qui n’est toujours pas le cas au sein de la CEDEAO.

Coopération régionale : Comment l’AES peut-elle renforcer la coopération avec les autres organisations régionales, telles que la CEDEAO et l’UA, pour promouvoir la stabilité et le développement dans la région ?


Joseph Marc BAZIE : La coopération entre l’AES et la CEDEAO se fera progressivement. Vous voyez le cas de la Mauritanie qui continue d’entretenir des relations avec les états membres de la CEDEAO malgré son retrait dans les années 2000 pour rejoindre l’Union du Maghreb Arabe (UMA). C’est le cas également du Brexit, le Royaume Uni continue d’entretenir des relations avec l’Union Européenne. Donc il en sera de même entre l’AES et la CEDEAO. C’est vrai que les contextes ne sont pas les mêmes avec la Mauritanie mais tout va se reposer sur le processus du retrait. Chaque bloc partira aux négociations en tentant de tirer la couverture vers soi. Déjà les présidents des trois pays de l’AES dans une déclaration commune datant du 15 décembre 2024 ont fait savoir que l’AES ouvre ses frontières aux peuples frères membres de la CEDEAO sans visa, ce qui est déjà un bon état d’esprit de ces présidents à la coopération. En réalité, il n’y a pas de problèmes entre les peuples ouest-africains. Le problème se trouve au niveau de la classe politique qui se laisse manipuler aux XXIe siècle par une poignée de dirigeants européens. C’est cette ingérence qui est dénoncée par la jeunesse de plus consciente. Dans le processus de négociation de sortie, tout va se jouer là-bas. Si la CEDEAO tente de durcir le ton, l’AES en fera également pareil. Ça sera une question de réciprocité. Autant la CEDEAO a besoin de l’AES autant l’AES a besoin de la CEDEAO.


En ce qui concerne la stabilité de la sous-région, le retrait de l’AES portera certainement un coup dur, parce que la CEDEAO était citée comme l’une des organisations sous-régionales les plus stables et les plus dynamiques. Elle abritait la première puissance économique africaine et elle réalisait des progrès pour aboutir réellement à une véritable intégration monétaire avec le projet de la monnaie unique (ECO), ce qui allait entrainer un véritable décollage économique de cette partie du continent. Et je pense que c’est pour cette raison, que certaines grandes puissances en occurrence la France, ont essayé d’infiltrer cette organisation afin de faire échec à ce projet de monnaie unique qui devait voir le jour en 2020. C’est malheureusement cette ingérence étrangère qui a discrédité cette organisation. Avec l’AES, on aura deux organisations sous-régionales qui seront obligées de coopérer pacifiquement. Pour aboutir à la mise en place d’une organisation unique future, il faudrait un renouvellement de la classe politique dans certains Etats membres de la CEDEAO et une reforme intégrale de cette organisation car elle ne répond plus aux attentes des populations actuelles. Le retrait de l’AES réduit la CEDEAO à douze (12 états littoraux) avec une superficie très réduite et un marché de consommation réduit également. C’est pourquoi le processus de négociation de sortie doit se faire dans un climat ambiant, de sincérité et sans esprit belliqueux afin de continuer à entretenir des bons rapports entre ces deux organisations. Comme je l’ai dit plus haut, autant la CEDEAO a besoin de l’AES, autant l’AES a besoin de la CEDEAO, c’est la théorie de l’interdépendance complexe car autant il y a des communautés de l’AES vivantes en zone CEDEAO, autant il y a des communautés de CEDEAO vivantes dans l’AES.
Quant à l’UA, L’AES n’a pas de grand problème avec l’Union Africaine, le seul bémol c’est le mode d’accession au pouvoir. Ce qui est contraire aux principes de l’UA, la prise du pouvoir par les armes. Mais cela peut se résoudre facilement, il suffit que la question sécuritaire soit maitrisée et les militaires actuels font adopter des nouvelles constitutions dans lesquelles ils peuvent se représenter et organisent des élections qu’ils vont remporter ce qui ramènent leurs pays sur la voie démocratique et le tour est joué avec l’UA. La démocratie occidentale est un jeu donc il faut savoir la jouer.


Gouvernance et leadership : Quel type de gouvernance et de leadership sont nécessaires pour que l’AES soit efficace et crédible et comment peut-elle attirer des dirigeants compétents et expérimentés ?


Joseph Marc BAZIE : Le type de gouvernance au sein de l’AES, c’est tout simplement la gouvernance vertueuse et de l’exemplarité. Vous voyez, la politique est une science très noble, elle s’entend comme l’art de bien gérer la citée. Mais à cause des intérêts égoïstes et des réseaux de clientélisme, elle a été pervertie sous nos cieux. Depuis nos indépendances, les Africains n’ont toujours pas trouvé la voie du développement car on a adopté la politique du mimétisme occidental. On a voulu tout de suite ressembler aux européens après nos indépendances, pourtant nous n’étions pas aux mêmes époques. L’Europe a connu un long parcours d’instabilité politique avant d’atteindre ce niveau donc il y a un grand écart de siècle entre eux et nous en la matière. L’élan que notre continent avait amorcé depuis le moyen âge a été malheureusement interrompu et les structures sociopolitiques, économiques et culturelles ont été déstabilisées par les européens. Donc après nos indépendances, il fallait immédiatement réadapter les choses à nos valeurs culturelles, ce qui ne fut pas le cas et on a voulu vivre comme le blanc. Au résultat plus de soixante ans après nos indépendances, aucun secteur n’a connu de réel progrès. Nous sommes toujours les éternels assistés. Donc au sein de l’AES, ce qui fait la force des dirigeants politiques, c’est qu’ils ont décidé de s’assumer sur tous les plans peu importe les risques. C’est ce nouveau leadership dont la jeunesse de plus en plus consciente a besoin actuellement. Ce n’est pas seulement au sein de l’AES mais dans tous les autres états qui continuent d’être des sous-préfectures occidentales. Donc il faut un changement de paradigme avec des dirigeants qui mettent les préoccupations de leurs peuples au centre de leurs priorités. Ce nouveau leadership doit aboutir à un développement homogène de leur territoire et une répartition équitable des ressources naturelles, car le terrorisme naît dans les zones arides de développement, dans les inégalités et les injustices sociales.

Développement économique : comment l’AES peut-elle contribuer au développement économique de la région, notamment en matière de commerce, d’investissement et d’infrastructures ?


Joseph Marc BAZIE : Pour promouvoir le développement économique, il faut d’abord avoir une stabilité sécuritaire. Tant que le volet sécuritaire ne sera pas maîtrisé, le développement économique sera compliqué. Il faut une stabilité d’abord, ce qui permettra de lancer des grands chantiers de développement. L’AES regorge de nombreuses ressources naturelles et des ressources humaines indispensables à sa croissance économique. Il suffit tout simplement de stabiliser les institutions, mettre des hommes qu’il faut à la place où il le faut, combattre la corruption à tous les niveaux et vous verrez que ces états dont on qualifie des états sahéliens et pauvres deviendront des grands pôles de croissance et d’attraction. Je pense que les trois présidents ont déjà commencé à envisager des grands projets communs en matière d’infrastructures, ce qui est très encourageant. Individuellement, nous sommes faibles mais collectivement nous sommes forts. On a coutume de dire l’union fait la force donc la synergie d’action entre ces trois pays permettra d’avoir des industries fortes et productives et des infrastructures de haute qualité. Si je prends par exemple la question de la centrale nucléaire dont parle le président du Burkina Faso, son Excellence Ibrahim TRAORE, c’est un grand projet en matière d’énergie. Ce projet par exemple peut-être classé parmi les grands projets de l’AES, au lieu que cela soit financé uniquement par notre pays. Déjà le Niger a la matière première qui est l’uranium, dans un élan commun, ces pays peuvent rapidement opérationnaliser cette centrale nucléaire dans un bref délai car l’énergie est indispensable à l’industrialisation. La coopération actuelle avec la Russie, la Chine et l’Iran peut être exploitée afin d’avoir une main d’œuvre qualifiée et l’expertise nécessaire à la réalisation de ces projets.


Sécurité et stabilité : Comment l’AES peut-elle contribuer à la sécurité et à la stabilité dans la région, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée ?


Joseph Marc BAZIE : La stabilité dans la zone de l’AES dépend de l’opérationnalisation de la force conjointe. On parle d’une force d’environ cinq mille (5 000) soldats qui serait déjà prête pour les opérations de reconquête et de stabilisation. Il faut accentuer et généraliser la guerre contre le terrorisme et détruire les quelques poches de résistance qui restent. Donc cette coopération militaire va permettre aux états de bien contrôler leurs frontières et circonscrire la criminalité transfrontalière. En matière d’arsenal, les partenaires actuels de l’AES ne cachent pas leur volonté de moderniser notre équipement, ce qui n’était pas le cas avec les anciens partenaires. Malheureusement nous sommes restés dans cette coopérations pendant des années sans avoir une armées structurelle capable de mener une lutte jusqu’au bout. L’équipement moderne que nos armées reçoivent actuellement permettra de faire face aux défis du moment.


Il y a aussi un aspect que je vais ajouter au-delà de l’équipement de nos armées. Il faut que les trois dirigeants actuels fassent un certain nombre d’années au pouvoir, je dirai en moyenne dix (10) ans. Pourquoi cela, parce que si dans la dynamique actuelle, il y a un président qui lâche prise, ah là c’est foutu. C’est toute l’avenir de l’AES qui sera en pointillé. Il faut avoir le courage de le dire haut et fort. Nous devons donner au moins dix ans soit deux mandats présidentiels de quinquennat à ces trois dirigeants actuels, afin qu’ils puissent faire un toilettage à tous les niveaux, fonder des institutions fortes, indépendantes et crédibles. Ils doivent tracer le chemin pour tout nouveau dirigeant avant de partir. Mais pour réussir ce combat, les peuples doivent rester toujours vigilants autour de leurs leaders, parce que ces trois présidents sont comme des « Guides » pour leur peuple. Dans l’histoire des grandes nations, il y a toujours eu des « Hommes forts » qui ont su incarner le pouvoir et qui ont tracé le chemin pour les autres en mettant en place des institutions fortes et former une population qui veille sur son destin et cela doit être le cas dans l’AES. L’éducation des masses populaires dans ce sens doit être renforcée. Il faudrait renforcer les systèmes éducatifs en adoptant des curricula d’enseignement selon les valeurs et le modèle de société dont nous en avons besoin.


Partenariats internationaux : Comment l’AES peut-elle établir des partenariats internationaux pour obtenir un soutien financier, technique et politique pour atteindre ses objectifs ?


Joseph Marc BAZIE : L’établissement des partenariats internationaux dépendra du leadership des dirigeants de l’AES. Déjà la création de la Confédération répond à ce besoin. L’un des objectifs de cette Confédération est de coordonner les actions diplomatiques afin de partager une vision commune face aux grands enjeux géopolitiques. Le combat qui va se poser ici, c’est celui de la reconnaissance sur le plan international. Déjà deux grandes puissances en occurrence la Chine et la Russie ne trouvent pas d’inconvénient à coopérer avec l’AES, ce qui est un grand atout. Ces deux puissances détiennent tous un droit de veto au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU donc le risque d’isolement de l’AES est proscrit.
Aussi la reconfiguration de la géopolitique sous-régionale avec l’élection de John Dramani Mahamat au Ghana et mondiale avec l’investiture de Donald Trump à la maison blanche va changer les données. Les cartes sont en train d’être rebattues. Au plan sous-régionale, les autorités Ghanéennes ont déjà affiché clairement leur volonté à travailler avec l’AES et le Togo qui lui est resté fidèle au temps des sanctions de la CEDEAO est toujours là. Donc ces deux pays peuvent être des atouts pour l’AES en cas de nouvelles sanctions de la CEDEAO dans le processus de négociation des accords de rupture. Au plan international, l’élection de Trump a désorienté les européens surtout la France qui est la principale puissance contre l’AES. Elle risque un isolement politique parce qu’elle comptait sur les américains pour non seulement alimenter toujours la guerre en Ukraine mais aussi déstabiliser l’AES. Or les relations ne sont pas au beau fixe entre Emmanuel Macron et Donald Trump. Le retrait du Royaume-Uni a fragilisé l’Union Européenne qui a des soucis avec la question migratoire. La politique de Trump autocentré sur les Etats-Unis d’abord pourrait faciliter les Etats de l’AES et il n’est pas exclu que Donald Trump envoie une invitation à l’un des chefs d’Etats de l’AES. Ce qui facilitera la reconnaissance également.


Il appartient à l’AES de finaliser le processus de la Confédération afin de mettre en place des organes fonctionnels et savoir anticiper sur les problèmes. Elle doit tirer leçon des échecs de la CEDEAO et œuvrer à une véritable intégration des peuples en assurant la libre circulation des biens et des personnes. Ce sont les succès qui feront parler d’elle et pousseront d’autres nations à demander leur adhésion. Aussi après la stabilité sécuritaire et politique, l’AES doit se donner les moyens de s’attaquer à la question monétaire afin de briser définitivement les chaines d’esclavagisme avec la France.

Votre dernier mot :
Joseph Marc BAZIE : Comme dernier mot, c’est de lancer un appel à toute la population de l’AES à rester toujours mobiliser autour de ces trois « Guides » pour une véritable souveraineté de nos Etats. Les grandes nations se reconnaissent dans les moments difficiles. Les temps difficiles que traversent ces pays seront bientôt un lointain souvenir. Si certains pays ont su relever le défi, à nous aussi de mener ce combat. Chaque génération a son combat à mener, nos devanciers ont fait leur pays, à nous aussi de remplir notre mission. Il faut surtout bannir la traitrise, c’est le maillon faible des Africains. Si les Cubains ont pu protéger Fidel Castro pendant ses 49 ans de règne (1959 – 2008) face aux multiples tentatives de déstabilisations américaines, c’est que nous aussi, nous pouvons protéger nos Présidents jusqu’à la libération totale de nos Etats car la guerre que nous menons actuellement est une guerre de survie.

- Publicité -

3 Commentaires

  1. Une très belle analyse. Tous les points ont été analysés de manière objective. Beaucoup de courage et beaucoup de force pour la suite 🙏 🙏. L’AES a besoin des gens cultivés, des gens qui maîtrisent les grands enjeux du moment.
    Merci encore pour l’éclairage.

  2. Très belle analyse à laquelle j’adhère.Mr Bazié est aussi une personne de ressources intellectuellement cohérente.Il mérite une reconnaissance.Merci grand Homme d’histoire.Bon vent à toi,Tu as toutes mes bénédictions.

  3. Très pertinente,de profondes analyses. Une reconnaissance déjà acquise au niveau international. Le reste est d’unifier rapidement les quatres départements nécessaires voir :
    _ l’armée
    _economie( propre monnaie)
    _diplomatie
    _ communication ( médias).
    C’est à la jeunesse,cette nouvelle génération de comprendre que nous sommes restés longtemps herbivores dans la jungle depuis la traite négrière. Soyons des carnivores pour relever le défi mondial. La lutte continue !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Lien de partage

Newsletter

Articles Recents

Articles Similaires
Articles Similaires