La planète compte aujourd’hui près de sept milliards d’habitants, et les projections estiment que ce chiffre pourrait atteindre dix milliards d’ici 2025, avec une forte croissance démographique observée principalement en Afrique et en Asie.
Face à cette évolution, la question de la sécurité alimentaire mondiale devient un enjeu majeur. Pour garantir une alimentation suffisante et durable pour tous, il est essentiel d’investir dans le capital humain, en particulier dans la jeunesse.
Au Togo, les jeunes représentent plus de 75 % de la population. L’agriculture, pilier de l’économie nationale, contribue à environ 40 % du produit intérieur brut (PIB) et constitue une source d’emploi pour une grande partie de la population active. Ces chiffres illustrent le rôle stratégique de ce secteur, mais aussi son potentiel en matière d’entrepreneuriat pour les jeunes.
De plus en plus de Togolais s’intéressent à l’entrepreneuriat agricole, perçu comme un moyen durable de lutter contre le chômage et de favoriser l’autonomie économique. Toutefois, la priorité du gouvernement et des acteurs de développement reste de mobiliser davantage de jeunes vers les filières porteuses de l’agriculture moderne — notamment la transformation agroalimentaire, l’agro-industrie et les innovations technologiques appliquées au secteur.
Dans cette dynamique, des experts et institutions s’impliquent activement pour accompagner les jeunes entrepreneurs agricoles. Parmi eux, Laurent N’POH, expert en entrepreneuriat agricole et Directeur général du Centre Interafricain pour la Promotion Économique et les Affaires (CIPEA), multiplie les initiatives visant à renforcer les compétences, soutenir la création d’entreprises agricoles et structurer durablement l’avenir des jeunes Togolais.
Ainsi, au-delà de la production, l’agriculture devient un véritable moteur d’innovation, de croissance inclusive et de transformation socio-économique pour la jeunesse togolaise.