A 41 ans révolus, Lorène-Dorcas Bazolo est certainement la doyenne des athlètes d’origine africaine. Après avoir représenté le Congo (2008-13), la spécialiste du 200m a demandé l’asile politique au Portugal avant d’en devenir citoyenne. A Paris, elle a raté de peu la finale après avoir été repêchée.
Malgré son âge, celle qui a représenté le Congo/Brazzaville, son pays de naissance, entre 2008 et 2013, se sent encore en forme et elle l’a prouvé sur la piste. Jusqu’à son élimination en repêchage, alors qu’elle lorgnait une place en finale du 200m.
«Je pars avec un peu de bonheur et un peu de tristesse. J’avais très « faim », beaucoup d’envie et je savais que je pouvais faire plus, que je pouvais le faire, mais je repars avec ma meilleure performance de la saison.
J’ai donné, mais peut-être que je n’ai pas tout donné. J’y suis allée avec beaucoup de « faim », beaucoup d’envie. Si j’avais fait plus, j’aurais aussi été prête à faire une autre course mais je serais toujours reconnaissante et passerai à autre chose» a-t-elle confié à la presse portugaise».
La native de Brazzaville a vécu en France ses 4èmes Jeux Olympiques, un record dans la délégation portugaise. Un pays devenu le sien en 2016 après qu’elle ait sollicité l’asile politique trois ans plus tôt.
Pour la doyenne, la boucle olympique est peut-être bouclée, en tant qu’athlète s’entend. Peut-être la reverra-t-on aux JO dans la peau d’une encadrante, qui sait, d’ici Los Angeles 2028 ?
Michel TOBO
ACTUALITE.CD – RD Congo