Placée sous le signe de « L’éducation et la formation professionnelle », la préfecture d’Agou a valorisé sa culture en célébrant, du 31 juillet au 5 août dernier, la fête des moissons « Gbagba ».
C’est à travers plusieurs activités culturelles, religieuses, éducatives, ludiques et sportives que la 301è édition s’est déroulée.
Au nom de la communion et du vivre-ensemble, les natifs et ressortissants d’Agou (100 km de Lomé) ont activement pris part, durant une semaine, aux festivités de Gbagba. L’apothéose, tenue dimanche dernier à Apégamé, a été riche en consécration.
Les festivités du dernier jour ont été notamment marquées par la sortie de « l’homme tigre », des récompenses aux élèves méritants et aux établissements scolaires environnants.
L’apothéose a également été l’occasion d’honorer « Gbagba Tugbewofia » (ndlr, Reine des Gbagba en français) et de primer les vainqueurs du gala de football.
La célébration Gbagba (ndlr, trop pleine en français) représente la fin de la saison agricole avec une affection particulière au « Fufu » pilé à base de l’ancien igname. Gbagba est dédiée à plusieurs divinités dont la déesse Gbagba, l’homme tigre « Apetôfia » qui est l’une des divinités vénérées des forêts, des plaines et des montagnes d’Agou.
« Un autre rituel symbolique de Gbagba s’effectue autour du tam-tam sacré. Une fois qu’il résonne, il fait entrer en transe. Selon la légende, un esprit de chasseur se présente avec un aspect humaine », a expliqué Togbui Egu Lété XI, chef Canton de Tavié.
Il est à préciser que Apetôfia sort une fois l’année et incarne la grande force spirituelle des grands chasseurs de