Le projet « Promouvoir la liberté d’expression et des médias, et protéger les défenseurs des droits de l’homme au Togo (FoE Togo) » lancé par l’Observatoire togolais des médias (OTM), vient de faire des heureux gagnants.
Ce projet mis en œuvre par le consortium Institut Panos Afrique de l’Ouest, l’Observatoire Togolais des Médias et FAMEDEV, est financé par l’Union Européenne. Les lauréats de ce concours ont été primés ce 03 mai 2024 dans le cadre de la journée internationale de la liberté de la presse.
L’un des lauréats de ce prix, Atha ASSAN, journaliste-reporter du Bimensuel FOCUS INFOS a présenté un long dossier titré « Togo : le combat de longue haleine contre la mortalité maternelle et néonatale ». C’est cette production qui a retenue la meilleure place dans la catégorie presse écrite.
Ce dossier publié dans le Bimensuel ‘’FOCUS INFOS’’ et sur le site du journal, est bien fouillé. C’est un sujet qui expose les défis liés à la santé maternelle et néonatale au Togo, les solutions existantes et leurs insuffisances. Dans le dossier, le journaliste a fait un rétrospectif sur quelques bonnes pratiques découvertes sur le terrain qui nécessitent une mise à échelle ou une amélioration pour sécuriser la vie de la femme enceinte et de son bébé.
« Tout est partie d’une scène que j’ai eu à assister et qui m’a intrigué. Je voulais au départ réagir à travers les réseaux sociaux mais j’ai jugé bon en tant qu’homme de médias de creuser davantage en allant sur le terrain, recueillir d’autres témoignages et poser la question à des professionnels de la santé et acteurs clés pour mieux cerner la problématique. Après plus de six mois de travail acharné et surtout avec la contribution de la rédaction de FOCUS INFOS, j’ai rédigé un article bien documenté », a relevé l’auteur de l’article.
Ce dossier du lauréat Assan Athan a fait intervenir plusieurs acteurs notamment des victimes, des sage-femmes, des gynécologues, des syndicalistes et des acteurs de la société civile.
Il faut relever que trois prix ont été décernés notamment aux journalistes de la radio Kanal Fm et du web-magazine Ekinamag. Après délibération du jury, il a retenu au total une quinzaine de candidatures avec 17 productions portant sur les droits de l’Homme.