Réunis à Lomé, les députés togolais ont mis un terme à un long cycle de travaux parlementaires en adoptant, en dernière lecture, la loi de finances portant sur l’exercice 2026.
À l’issue de quarante-trois jours de débats et d’analyses approfondies, le budget de l’État est fixé à 2 751,5 milliards de FCFA, enregistrant une hausse notable par rapport à l’année précédente.
Issu d’arbitrages budgétaires majeurs, ce texte financier accorde une place importante aux priorités sociales et économiques. Il intègre des mesures incitatives telles que des exonérations fiscales ciblées, des dispositifs de soutien à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, ainsi que des actions spécifiques visant à améliorer l’insertion professionnelle des personnes vivant avec un handicap.
Salutaire pour l’Exécutif comme pour les responsables de l’Assemblée nationale, l’adoption de cette loi de finances est perçue comme un levier stratégique destiné à impulser une croissance plus inclusive et à promouvoir un développement durable équitablement réparti.
Par ailleurs, les parlementaires ont également validé la loi de finances rectificative de l’exercice 2025, dont le montant est désormais porté à 2 436 milliards de FCFA.
Cette double adoption illustre la volonté du législatif togolais d’assurer la cohérence et la continuité de l’action budgétaire de l’État, à l’issue de cette session parlementaire tenue à Lomé.






