Le peuple Guin célèbre la 361ème année Lunaire

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Le peuple Guin célèbre la 361ème année lunaire. Situé au sud-est du pays, près de la frontière avec le Bénin et presqu’en bordure de mer, le peuple Guin rentre dans une nouvelle année.

La célébration de cette fête a commencé ce jeudi 29 août 2024, aux berges du palais royal Lolan ( la communauté Akagban LAWSON), par le tam-tam Aklima pour annoncer la bonne nouvelle à Glidji Kpodji, lieu du pélerinage.

Ce tam-tam a résonné à Glidji Kpodji pour lever les interdits qui planaient sur le peuple Guin depuis la cérémonie Situtu ( purification).

Aklima a quitté la maison Lawson Gbadjavi, prend la bénédiction du prince régent de Lalan Latévi Adodjégoun Lawson-Body.

Ce qui annonce le processus de la pierre sacrée. Ainsi donc, depuis plus de 350 ans maintenant, ce peuple vit son union à travers la fête traditionnelle Epé Ekpé ou Ekpesso dans le respect strict d’un rituel autour de la « pierre sacrée ».

Toute cette communauté (vivant au Togo ou ailleurs) se retrouve autour des prêtres vaudou et de leur divinités, pour les cérémonies de prise de cette pierre et célébrer l’entrée dans la nouvelle année. Un moment aussi sacré que la pierre puisqu’il faut atteindre chaque année la treizième lune pour observer ce moment.

La prise de la pierre sacrée se fait le dernier jeudi de la treizième lune. Et cette cérémonie traditionnelle donne les augures pour la nouvelle année avec les prêtres traditionnels qui consultent le Fâ, une des divinités pour déterminer ce que réserve la nouvelle année.

Le rituel se termine en effet par la prise de la pierre sacrée. Ceci n’est en fait que « l’aboutissement d’un long processus de consultations des divinités, et des sacrifices ».

Ainsi, des milliers de natifs Guins, quelques soient leur religion, n’hésitent pas à rentrer pour participer à la fête de la nouvelle année. Une fête autour d’un plat local appelé « Yaka Okin ».

Pour rappel, les Guins pour une partie, sont venus de la côte d’Accra au Ghana pour s’installer au Togo, suite à une guerre qui les opposa à la communauté Akwamou. Devant la défaite, ils ont dû fuir pour se réfugier au Togo. Cette immigration va se poursuivre entre le 18e et le 19e siècle au point de constituer une forte communauté dans cette partie du Togo .

Une autre partie de cette communauté « Guin » est constituée, des « Fantis », connues aujourd’hui sous l’appellation des « Adigos », un autre peuple qui naviguait à la même époque sur la côte togolaise et qui, finalement, s’est installé dans le pays.

source: le défenseur

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Biscone ADZOYI
Biscone ADZOYI
journaliste et responsable du site Levisionnaire. Je m'intéresse particulièrement aux questions de développement durable, la science, le sport et la culture.

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