Les groupements de mareyeuses et de maraîchers des communes de Lacs 1 et Lacs 3 ont récemment bénéficié d’un important appui matériel, d’une valeur de 26 millions FCFA, financé par la Banque mondiale.
Ce don s’inscrit dans le cadre du Projet d’investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP), dont l’objectif est de soutenir les populations vivant en bord de mer, particulièrement affectées par l’érosion côtière.
Au total, soixante-dix groupements — trente de mareyeuses et quarante de maraîchers — ont reçu divers équipements indispensables à l’amélioration de leurs conditions de travail. Parmi le matériel distribué figurent des pulvérisateurs électriques, des équipements de protection individuelle (combinaisons, gants, bavettes, couvre-chefs), ainsi que des glacières, congélateurs et chevalets de travail. Ces outils visent à accroître la productivité et à sécuriser les activités économiques de ces acteurs locaux.
Adou Rahim Assimiou, coordonnateur national du projet, a souligné que cette action a pour but de « renforcer la résilience des communautés dont les moyens de subsistance sont bouleversés par les travaux d’aménagement et de protection du littoral ».
Ce soutien s’insère dans un sous-projet social plus large du WACA ResIP, doté d’un financement global de 1,5 milliard FCFA. D’autres actions sont prévues prochainement, dont la distribution de pirogues motorisées, de filets de pêche et de gilets de sauvetage, à destination des pêcheurs artisanaux.
Parallèlement, des infrastructures communautaires seront mises en place, notamment des latrines, des forages d’eau potable et des fours de type Chorkor pour le fumage du poisson. Des sessions de formation ont également été lancées dès février 2025, afin d’initier les maraîchers à des techniques agricoles plus adaptées aux nouveaux défis environnementaux.
Ce programme global marque une avancée significative dans l’accompagnement des communautés côtières de Lacs 1 et Lacs 3, en leur fournissant à la fois les moyens matériels et les compétences nécessaires pour faire face aux effets du changement climatique et de la transformation de leur cadre de vie. La Banque mondiale réaffirme ainsi son engagement en faveur du développement durable et de la résilience en Afrique de l’Ouest.