L’édition 2024 de la journée nationale de l’arbre a été observée ce 1er juin au Togo sous le thème : “Forêts et innovation, des nouvelles solutions pour un monde meilleur”.
La commémoration, marquée depuis 1977 par des activités de sensibilisation sur la protection de l’environnement et la mise en terre de plusieurs plants et essences végétales, a été une nouvelle fois perpétuée.
Dans l’Ogou, cette journée qui marque le début de la campagne nationale de reboisement a été officiellement lancée à Gléi dans la commune Ogou 3 par le préfet de l’Ogou, Edoh AKAKPO sur le site de l’école centrale Nicolas Gruniztky de Gléi.
Cette opération a permis au préfet, au maire de la commune Ogou 3, Dieudonné Kossivi THADDÉE, aux conseillers municipaux, aux FDS, aux chefs d’établissements, aux autorités politiques, religieuses et traditionnelles, aux différentes associations ainsi qu’aux volontaires d’engagement citoyen (VEC), de mettre en terre 625 plants de divers types.
L’enjeu fondamental est de contribuer à l’atteinte de l’ambition décennale qui consiste a planter 1 milliard d’arbres à l’horizon 2030 en vue de lutter efficacement contre la désertification et les conséquences du changement climatique pour le bien-être des populations.
Pour le préfet de l’Ogou, cet acte qui se perpétue depuis des années démontre à suffisance la volonté manifeste du chef de l’État de faire du Togo un pays vert.
Il a de ce fait invité toute la population à se mobiliser à cet effet et à poursuivre cette campagne de reboisement dans leurs localités respectives.
Il a fini ses propos en exhortant les services techniques, les chefs traditionnels, les CDB bref tous les citoyens à entretenir constamment ces jeunes plants afin qu’ils puissent connaître une croissance végétative.
Le directeur régional de l’environnement et des ressources forestières, le Commandant , a indiqué que 1 million de plants sont prévus à cet effet dans toute la région.
Il a ajouté que les plants sont au niveau de la direction de l’environnement pour les citoyens qui veulent s’en préoccuper.
Jean-Marc Ashraf