Simone Veil affirmait en 1974 : « Aucune femme ne recourt de gaîté de coeur à l’avortement. » Pourtant, malgré les lois restrictives, des femmes demeurent déterminées à avorter. Les répercussions de l’absence d’accès sûr à l’avortement sont alarmantes, mobilisant ainsi des organisations humanitaires internationales.
Les moyens employés pour avorter clandestinement sont souvent tragiques : des femmes s’insèrent des objets dans l’utérus, se mutilent ou ingèrent des substances toxiques. (Ces méthodes archaïques et dangereuses exposent les femmes à de graves risques pour leur santé, allant des infections aux lésions irréversibles du système reproducteur, mettant ainsi en péril leur vie et leur bien-être.) Face à cette réalité, les efforts des organisations humanitaires pour aborder les interruptions volontaires de grossesse (IVG) deviennent essentiels, bien que souvent éclipsés par d’autres urgences.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : chaque neuf minutes, une femme meurt des suites d’un avortement clandestin. Selon l’Organisation mondiale de la santé, entre 39 000 et 47 000 femmes décèdent chaque année à cause d’une IVG non médicalisée.
Témoignage poignant d’une employée d’ONG : « Je n’oublierai jamais cette jeune femme à qui j’ai refusé un avortement, elle était paniquée. » Des vies brisées par une grossesse non désirée se multiplient, aux conséquences parfois tragiques.
Chaque profil, qu’il s’agisse d’adolescentes aspirant à poursuivre leurs études, de femmes victimes de viol, ou de mères dépassées par les responsabilités, converge vers une finalité commune : la nécessité d’avorter en toute sécurité. (Malheureusement, dans de nombreux endroits, l’accès à des services d’avortement sécurisés et médicalisés est limité, voire inexistant, ce qui pousse les femmes à recourir à des méthodes dangereuses et souvent mortelles pour interrompre leur grossesse.)
Les risques associés à l’avortement clandestin sont nombreux, allant des infections aux lésions du système génital.
Près d’une grossesse sur quatre se termine par un avortement provoqué, souvent dans des pays où la législation est restrictive. Les risques liés à ces pratiques non sécurisées demeurent élevés, malgré plus de 25 millions d’avortements pratiqués chaque année dans ces conditions.
Lorsque l’accès à l’avortement médicalisé est absent, les conséquences sont dévastatrices. Les femmes se présentent souvent aux urgences avec des hémorragies sévères, résultat de procédures dangereuses effectuées dans des conditions peu sécurisées. (Ces cas mettent en lumière la nécessité urgente de politiques publiques et de services de santé adaptés pour garantir l’accès à des avortements sûrs et médicalement encadrés pour toutes les femmes, quel que soit leur contexte social ou géographique.) L’avortement non médicalisé demeure l’une des principales causes de décès maternels, soulignant ainsi son caractère évitable et le besoin urgent de solutions médicalisées accessibles à toutes.