Une délégation de parlementaires a lancé ce lundi 8 avril 2024 une série de visites d’information et de consultations auprès des populations dans la préfecture du Golfe et d’Agoè-Nyivé, concernant la révision constitutionnelle.
Cette initiative fait suite à la demande du Président, Faure Gnassingbé, d’entamer une deuxième lecture de la loi de révision constitutionnelle adoptée le 25 mars dernier. Le bureau de l’Assemblée nationale a donc engagé des consultations avec divers acteurs nationaux.
La tournée, débutée ce lundi 8 avril 2024, vise à informer, expliquer, sensibiliser et écouter les différentes couches sociopolitiques, notamment les chefs traditionnels, les organisations de la société civile et autres acteurs locaux, sur l’adoption d’une nouvelle constitution avant sa promulgation par le président.
Presque toutes les préfectures du pays seront visitées. Les activités du premier jour se sont bien déroulées, notamment dans la préfecture du Golfe et d’Agoe-Nyivé, où les députés ont expliqué aux habitants la nécessité de cette révision constitutionnelle et ont rencontré les chefs traditionnels.
Les députés ont expliqué les avantages de cette révision constitutionnelle, notamment le passage à un régime parlementaire, lors des discussions à Lomé. Les différents acteurs ont exprimé leur adhésion à cette initiative.
Les rencontres avec les chefs traditionnels ont permis aux participants, venus des associations, de la société civile et des partis politiques, ainsi qu’aux chefs traditionnels des 11 cantons de la préfecture du Golfe et d’Agoè, de poser des questions sur la nouvelle constitution et son impact sur le développement du pays.
Les chefs traditionnels ont salué unanimement cette démarche et ont exprimé leur soutien à la révision constitutionnelle, soulignant l’importance de maintenir la paix dans le pays.
La première équipe entame ses activités dans plusieurs localités du pays, avec pour mission d’informer et d’écouter attentivement les chefs traditionnels et les groupes organisés sur les modifications apportées à la constitution.
Les consultations se poursuivront dans d’autres régions les jours suivants, avec pour objectif la recherche d’un consensus sur le texte de la nouvelle constitution, avant sa promulgation.