Abidjan sera le cadre de la deuxième édition du Salon international du riz, de la banane, du manioc et du maraîchage (Sirbam). Cet événement qui se tiendra du 12 au 16 novembre 2024, s’inscrit dans la volonté de dynamiser la transformation agricole en Afrique de l’Ouest.
L’édition 2024 réunira six pays, dont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana, le Niger, le Bénin et la Guinée Conakry, et accueillera plus de 500 exposants. Cette plateforme vise à favoriser les échanges interrégionaux, encourager l’innovation et contribuer à la croissance économique de la région.
Placé sous l’autorité du ministère de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, le salon mettra en lumière les ressources agricoles de la sous-région. Cet événement promet d’attirer plus de 100 000 visiteurs et de conclure plus de 100 partenariats, en offrant un espace d’opportunités unique.
Le programme du Sirbam inclut des conférences et des panels animés par des spécialistes, afin de débattre des enjeux actuels et des perspectives pour le renforcement du secteur agricole. Des activités festives telles qu’un carnaval, des concours d’innovation et un concours culinaire permettront de célébrer la créativité et le dynamisme des agriculteurs et entrepreneurs locaux.
Les visiteurs pourront également découvrir les saveurs de la région grâce à un espace dédié à la gastronomie, tandis que des concerts live viendront animer l’événement. Le Sirbam vise ainsi à sensibiliser le public à l’importance de consommer des produits locaux et à valoriser la production régionale.
Avec cette deuxième édition, le Sirbam ambitionne de devenir une plateforme incontournable pour soutenir des initiatives en faveur d’une agriculture durable et prospère dans la région.
[23/10 à 05:54] bisconkomi: Titre : Habiba Gambo, entrepreneure burkinabè, valorise le karité à travers sa marque de cosmétiques naturels
Le karité, réputé pour ses nombreuses vertus thérapeutiques et médicinales, a fortement contribué à la notoriété du Burkina Faso, deuxième producteur mondial derrière le Nigéria.
Enfant, Habiba Gambo se voyait souvent soignée par ses parents grâce à des remèdes traditionnels à base de beurre de karité, lorsqu’elle souffrait de maux ou de problèmes de peau. Des années plus tard, cette Burkinabè a décidé de transformer ce produit naturel en une source de revenus en créant sa propre marque de cosmétiques naturels qu’elle a baptisée « Karilux ».
Avec une production annuelle estimée à 600 000 tonnes, le karité est devenu une ressource essentielle pour le Burkina Faso. En misant sur cette richesse locale, Habiba Gambo aspire à soutenir les femmes productrices de karité tout en encourageant les Burkinabè à opter pour des produits naturels, mieux adaptés à leur type de peau. Elle espère également combattre les problèmes de dépigmentation qui affectent de nombreuses femmes.
« Les solutions aux problèmes de peau des Africains résident dans l’utilisation de produits naturels fabriqués à partir de nos matières premières locales. À travers Karilux, nous voulons offrir des cosmétiques en harmonie avec notre climat et adaptés aux spécificités de la peau africaine », déclare-t-elle lors d’une interview à la dpa.
Conseillère en cosmétique de métier, Habiba, aujourd’hui quadragénaire, a suivi plusieurs formations en esthétique et cosmétique dans une école professionnelle avant de se lancer. Après avoir investi toutes ses économies dans ce projet, l’entrepreneure cherche désormais des financements pour faire croître son activité et la pérenniser.