La Confédération des Juniors Entreprises du Togo (CJET) au vu de l’actualité politique a jugé important de créer un cadre d’échange entre les entrepreneurs et autres analystes politiques pour apporter sa pierre à l’édifice et s’informer davantage sur la nouvelle constitution.
Le thème retenu est : “séance d’échange constructif sur l’actualité politique dans notre pays : Contribution des juniors entreprises du Togo pour un développement durable”
Tout d’abord, la CJET a salué la relecture de la constitution sur demande du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé mais aussi des rencontres d’information et d’écoute initiées à l’endroit des populations sur toute l’étendue du territoire national.
« C’est pour nous l’occasion de reconnaître le leadership du président de la République du fait qu’il aurait pu promulguer cette constitution étant donné que l’ancienne constitution en son article 144, autorise l’hémicycle à 4/5 à procéder à sa révision. De même associer les chefs traditionnels et les groupes organisés à ces rencontres d’information et d’écoute des populations rends plus inclusive cette démarche », indique l’organisation dans sa déclaration liminaire.
La rencontre qui a réuni des représentants d’entreprise, membres de la confédération et plusieurs acteurs de la vie associative et médiatique, a permis aussi de revenir sur les suggestions des entrepreneurs pour une élection apaisée dans notre pays et de lire la déclaration de fin de la Confédération des Juniors Entreprises du Togo sur l’actualité politique.
Cette déclaration est lue par la présidente de cette confédération Mme Médissa Sama, entrepreneurs et directrice de société, promotrice du programme Carrefour Jeunes. Les entrepreneurs à travers cette déclaration ont exprimé leur “vision et leur engagement en faveur d’un Togo prospère, uni et enrichi par le dialogue ».
Pour la confédération, cette récente adoption de la nouvelle constitution marque un tournant significatif dans l’histoire politique de notre pays, passant d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. De ce fait, l’organisation fait des propositions et demande humblement qu’elles soient prises en compte pour, dit-elle, améliorer la nouvelle constitution.
« Le dernier recensement a montré que la majorité de la population à moins de 35 ans et donc est jeune. Nous trouvons qu’il est essentiel que le fauteuil du président de la République puisse être convoité à déjà 35 ans parce que 50 ans exclurait les plus jeunes pourtant capables de diriger notre pays. Nous proposons également d’aller à deux mandats non renouvelables pour que les citoyens s’habituent à leur président et que ce dernier puisse s’imprégner des dossiers du pays. De même pour le président du conseil, nous estimons que 40 ans c’est trop. Pour un jeune de 25 ans, il peut déjà se préparer pendant 5 ans pour qu’en 30 ans, il puisse prétendre occuper ce poste. Enfin, nous avons souhaité être représentés au conseil économique et social parce que c’est là où se joue le destin du secteur privé en lien avec les décisions qui concernent les opérateurs économiques que nous sommes», a-t-elle émis.
Ainsi, appréciant la démarche du chef de l’État pour son appel à une tournée nationale de consultations et d’information autour de cette nouvelle constitution adoptée par les députés à l’Assemblée nationale le 25 mars 2024 en tenant compte des aspirations profondes du peuple togolais, la CJET relève que cette démarche témoigne d’un véritable engagement envers la démocratie et la participation citoyenne.
“ Nous nous engageons à soutenir toute initiative visant à promouvoir le développement économique, social et politique du Togo. Nous croyons fermement en la force du dialogue, de la collaboration et de l’innovation pour faire avancer notre nation. Nous appelons donc l’ensemble des acteurs socio-politiques et les jeunes sur toute l’étendue du territoire à œuvrer ensemble pour des élections législatives et régionales pacifiques, libres et équitables. La préservation de la paix et de la stabilité est essentielle pour assurer le progrès et le bien-être de notre pays. En cette période de transition, nous réaffirmons notre engagement envers le patriotisme et la culture de la paix. Nous invitons toutes les Togolaises et tous les Togolais à se joindre à nous dans cette noble cause et à travailler ensemble pour bâtir un Togo prospère, uni et en paix” a précisé Médissa Sama, présidente de la CJET.
Une autre rencontre est prévue pour se tenir dans les jours à venir pour approfondir la compréhension de la nouvelle constitution et l’intérêt pour tout opérateur économique de cerner les aspects qui concerne le secteur privé en vue d’y contribuer plus efficacement.