La deuxième réunion technique du Comité de concertation État–Secteur privé (CTC/CCESP) s’est tenue ce vendredi 5 décembre sous la présidence du ministre des Finances et du Budget, M. Essowè Georges BARCOLA.
Devenue un véritable moteur du dynamisme entrepreneurial, cette plateforme confirme son rôle stratégique dans la construction d’un Togo résolument engagé sur la voie de l’émergence.
Cette session avait un double objectif : dresser le bilan des actions menées en 2025 et proposer de nouvelles orientations capables de renforcer les performances économiques du pays ainsi que la collaboration entre les parties prenantes.
La rencontre a été dirigée par le Ministre des Finances et du Budget, M. Essowè Georges Barcola, en présence du Ministre de l’Économie et de la Veille stratégique, M. Badama Aketi, du Président de l’AGET, M. Jonas Daou, ainsi que de nombreux acteurs du secteur privé et partenaires techniques.

Selon le Secrétaire exécutif du Comité, les différentes réunions de l’année ont permis de consolider plusieurs acquis importants, notamment le maintien d’un dialogue fiscal permanent entre le ministère des Finances et le secteur privé, un mécanisme jugé essentiel et à renforcer ; le gel temporaire des droits de douane sur les importations de logiciels, en vigueur depuis le 1ᵉʳ janvier 2025 ; la révision de l’assiette de la taxe TETTIC appliquée aux entreprises des télécommunications et des TIC.
Le Comité a également mis en lumière les performances économiques du pays. Le Togo maintient une croissance robuste : 6,5 % en 2024 après 6,2 % en 2023, et 6,2 % attendus en 2025. Ces chiffres, associés à la stabilité macroéconomique et à l’attractivité accrue du pays, témoignent des fruits du partenariat étroit entre l’État et le secteur privé.
Dans son allocution, le ministre Essowè Georges Barcola a rendu hommage au Président du Conseil pour son engagement dans la transformation économique du pays :
« Je tiens ici à exprimer, en notre nom à tous, notre profonde admiration au Président du Conseil pour son engagement constant en faveur de l’émergence du Togo. »
Il a également salué la résilience et le rôle déterminant du secteur privé, dont la contribution au PIB devrait progresser de 2,6 points de pourcentage en 2021 à 5,1 points d’ici 2027.
Les représentants du secteur privé ont pour leur part souligné l’importance de ce cadre de concertation, rappelant que leurs objectifs rejoignent ceux de l’État. Ils ont insisté sur la nécessité de maintenir un dialogue régulier afin de renforcer la compétitivité de l’économie togolaise.

