Le lundi 1er avril 2024 restera gravé dans l’histoire de la municipalité d’Amou-Oblo, située dans la région des Plateaux au Togo, comme le jour où une étape cruciale vers la sécurité hydrique a été franchie. Sous l’égide du député-maire, Meyebine-Esso Gnassingbé, le premier coup de pioche a marqué le début de la construction d’une installation de traitement d’eau potable, une entreprise vitale pour la communauté locale.
Au Togo, l’amélioration de l’accès à l’eau potable pour tous est une priorité absolue de l’agenda gouvernemental. Dans cette optique, cette unité de traitement d’eau a été conçue pour répondre aux besoins actuels et futurs de la population d’Amou-Oblo, en tenant compte des projections démographiques jusqu’en 2050.
Le financement de ce projet ambitieux, dépassant les 6 milliards de F.CFA, a été rendu possible grâce à un prêt souverain contracté par le Togo auprès de l’Agence Française de Développement (AFD). Ce prêt s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet gouvernemental couvrant quatre villes du pays, dont la commune d’Amou-Oblo.
Sous la supervision de la SP-EAU, cette usine comprendra une prise d’eau brute en rivière, ainsi que des stations de traitement et de pompage d’eau potable. Selon le ministre Damehame Yark, cette initiative « permettra non seulement d’augmenter la capacité de production d’eau à Amou-Oblo, mais également de garantir un accès équitable et abordable à l’eau potable, renforçant ainsi le tissu social et contribuant au maintien de la paix au sein de nos communautés. »
Lorsqu’elle sera achevée, cette usine de traitement d’eau potable marquera un tournant décisif vers l’autosuffisance en eau pour la commune d’Amou-Oblo, la plaçant ainsi sur la voie du développement durable.
Karim la Fuenté