Le Collectif des Syndicats et Associations corporatistes de la Santé du Togo (CSAST) a lancé, ce jeudi 11 septembre 2025, un appel à l’ensemble des professionnels de santé, qu’ils exercent dans le secteur public ou privé.
À travers un communiqué, il leur rappelle l’obligation légale de s’inscrire aux tableaux des ordres professionnels, ou à défaut, aux associations corporatistes reconnues.
Selon le Collectif, cette exigence vise deux objectifs majeurs : garantir un exercice légal, sécurisé et éthique des professions médicales et assurer une représentativité effective des praticiens dans les instances de négociation et de défense de leurs droits.
Cette démarche est encadrée par la législation nationale. Les textes de référence cités incluent les lois 2004-017, 2004-018 et 2004-019 instituant respectivement les ordres des pharmaciens, chirurgiens-dentistes et médecins, ainsi que les articles 163 et 171 du Code de la santé publique. Ces dispositions stipulent qu’aucun médecin, pharmacien, chirurgien-dentiste ou professionnel paramédical ne peut exercer légalement sans être dûment inscrit auprès de son ordre ou de sa corporation.
En attendant la mise en place des ordres dédiés aux professions paramédicales, les praticiens concernés sont invités à rejoindre les associations corporatistes déjà existantes et à s’acquitter de leurs cotisations. Un délai de deux mois est accordé, avec une échéance fixée au 1er décembre 2025 pour la publication des listes officielles des membres.
Le Collectif encourage également l’adhésion à un syndicat de santé afin de renforcer la portée des revendications professionnelles et de contribuer à l’amélioration continue de la qualité des soins et de la gouvernance hospitalière.
Le Dr Gilbert Tsolényanu, porte-parole du CSAST, appelle enfin les praticiens non encore en règle à régulariser leur situation dans les plus brefs délais. « Le respect de cette réglementation est indispensable, tant pour l’exercice légal de la profession que pour la défense légitime des intérêts des acteurs de la santé au Togo », a-t-il insisté.